WILLIAM :: Je n'ai ni Dieu, ni Maître, ni qui que se soit.

WILLIAM JULES LEWIS
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J'ai actuellement 21 ans, j'habite à San Francisco depuis trois ans. Je suis célibataire, infidèle et polygame . Je suis né(e) le 24 juin. Je suis mannequin et j'offre mon corps aux plus offrant(e)s. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée, merci à celles qui m'entretiennent.

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Depuis ma naissance la vie me baise, je n'ai jamais vraiment eut beaucoup de chance. Alors, moi j'ai décidé de baiser les autres et dans tous les sens du terme. Sortir tous les soirs, me réveiller avec quelqu'un que je ne connais pas dans mon lit, boire, fumer de la bonne weed, je ne pourrais plus me passer de ça à présent. J'aurais pu être un fucked mais j'en ai décidé autrement. Je préfère profiter à fond de ma jeunesse. On n'a qu'une seule vie alors il ne faut mieux pas la gâchée.
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Quand j'étais gamin. J'étais faible, je pensais que la vie été toujours toute rose. Mais j'ai très vite compris que je faisais une grave erreur. Car la vie n'est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire et encore aujourd'hui je me rend compte.
MEPRISES-TU LES FUCKED ? Je ne les méprises pas, c'est juste que je ne les comprend pas, je ne comprend pas vraiment leur manière de vivre et leur façon de penser. Ils préfèrent regarder en arrière qu'avancer. Enfaite je pense qu'ils doivent vraiment avoir des vies plus que minable. Mais au fond je m'en fou un peu, ils font ce qu'ils veulent.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? T'es sûr de m'avoir bien regarder, parce que, je ne pense pas avoir une tête à tomber amoureux. Sérieux, me caser avec quelqu'un non merci. Je préfère profiter de ma jeunesse et des parties de jambes en l'air avec une personne différente tous les soirs. Peut être que, quand j'aurais quarante ans, je me poserais avec quelqu'un, enfin, si je vis jusqu'à cet âge là.

(c) lil away

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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Et je taille au couteau des sourires sur les joues des princesses

Ma mère a toujours été un exemple pour moi, surement parce que je n'avais qu'elle sur qui m'appuyer. Tous les gamins ont besoin d'un être de référence. Les filles c'est leur mère, les garçons leur père. Sauf que moi je n'ai jamais eu de père, il a préféré partir à ma naissance. Salaud. Londres est une ville magnifique, mais la banlieue l'est beaucoup moins. Je me souviens parfaitement de la rue où on habitait. Chaque maison était pareille. Les mêmes pierre, les mêmes couleurs, les mêmes petits jardins. La banalité. Je détestais cet endroit qui faisait croire que tout le monde était pareil. Il y avait les voisins et puis nous. Personne ne nous aimait, sauf quand ma mère donnait son corps au plus offrant. Ouais, c'était une pute. Et alors, c'est un métier comme un autre non ? Je les voyais bien tous ces mecs qui passaient dans son lit. Mais j'étais un gamin et je ne comprenais pas vraiment ce qu'il y avait de dérangeant là dedans. Je me disais, que, peut être un jour, l'un de ces hommes remplaceraient mon père. J'avais des étoiles pleins les yeux et des rêves pleins la tête.

Puis j'ai grandi accompagné d'un énorme besoin de liberté. Finit les rêves pleins la tête et les étoiles dans les yeux. J'ai carrément flanché, passer du côté obscur, c'est comme vous voulez. Faut dire que je n'avais pas les meilleures fréquentations du monde ni la meilleure façon de penser. Il y avait Nash, puis Gab' et encore d'autres dont j'ai oublier leurs noms. Mais le plus important a toujours été Andrew. MON Andrew. Je devait avoir quatorze ou quinze ans la première fois que j'lai vu. Au début on n'a pas trop accroché. Il pétait la thune et je n'avais pas assez d'argent pour me payer un sandwich. Puis on s'est recroisé dans plusieurs soirées et j'me suis rendu compte à quel point ce type était classe, cool, inn. C'est vraiment le genre de mec que tu dois avoir dans ta liste d'ami. Pour ma part, il est comme un frère, mon meilleur ami m'voyez ? Très vite on est devenu inséparables. On fume les mêmes joints, baise les mêmes filles, sort aux mêmes endroits. C'est sûr que vu nos caractère, c'est souvent parti en sucette mais, ça ne durait jamais très longtemps. L'amitié entre garçons est lente, méfiante mais éternelle. Depuis, je ne lâche plus Andrew et il ne me lâche plus. Pas une semaine ne passe sans qu'on s'appelle ou que l'on se voit. Et si ça arrive, c'est comme s'il me manque quelque chose, ça fait un peu comme un trou au coeur. Pendant un moment il n'y avait plus que lui.

Puis tout a dérapé, j'ai dérapé, pris le mauvais chemin. Avant tout étais classe, j'étais à peut prêt bien dans ma tête. Mais quand j'ai vu ma mère avec ce salopard ça m'a retourner le cerveau. J'ai tout plaquer, j'ai baissé les bras. Ce connard suçait le peu de pognon que gagnait ma mère, il lui suçait sa vie et bien d'autres chose. Peu à peu, c'est comme si je n'existais plus à ses yeux. Alors, j'ai trouvé autre chose. La drogue, la baise, les soirées jusqu'à pas d'heure. Je rentrai la gueule en sang et l'homme qui partageait le lit de ma mère avait toujours les mots pour me rabaisser plus bas que terre. Cette femme était tout ce que j'avais et elle a préféré choisir un homme pourri jusqu'à la moelle que son fils. Alors je suis partis. Ouais, j'ai fais le gros rebelle. Mais j'avais envie de vivre et de toute façon il faut bien quitter le nid et voler de ses propres ailes. J'ai vite fait de me trouver un boulot, serveur dans un café c'est pas le top et sa rapporte pas grand chose. Mais j'ai vite trouver quelque chose de plus intéressant et j'ai commencé à vendre mon corps, à vendre du rêve.

Depuis quelques mois je pensais à changer d'air et les US m'attirait bien plus que les autres continents. Alors j'ai mis de l'argent de côté. Et quand le grand jour est arrivé, j'suis passé dire 'à jamais' à ma mère et j'ai pris la direction de l'aéroport, suivit de prêt par Andrew qui était aussi de la partie.

Moi qui n'ai jamais quitté Londres, ce fut un sacré choc lorsque je posais pour la première fois mes pieds sur le sol de San Francisco. Au début je fus la vraie galère. Trouver un métier et surtout un appartement potable. Puis avec Andrew, on a décidé de squatter dans les soirées histoire de connaitre le grand monde de SF. Puis tout s'est vite enchaîné, peu à peu l'argent a afflué puis j'ai acheté un immense loft dans le quartier chic. Ca fait .. trois ans que je suis ici. Et je commence à bien m'intégrer, puis mon métier de mannequin m'aide pour côtoyer les gens les plus riches.