FAKE TALES OF SAN FRANCISCO.
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 NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND ♦ sterling

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MessageSujet: NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND ♦ sterling   NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling EmptyDim 16 Mai - 1:04

NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling 100515112817658507 NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling 10051511331441811 NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling 10051511312090878 NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling 100515113238163963

Ne plus savoir que faire sinon t'aimer


Cela faisait des mois, des années que je n'avais plus parcourru les rues de San Francisco, ma ville natale. Je redecouvrais ses rues, ses parcs, ses habitants, ses bruits et ses odeurs comme si je ne les avais jamais oublié. Quelqu'un a dit un jour que la ville où l'on né reste à jamais gravé dans notre personne, tel un souvenir imperissable, une marque de fabrique où se mêlerait lieux, bruits, personnes et odeurs. Cette personne avait raison, et je rajouterai même une chose, cette ville natale nous est indisociable, on se doit d'y retourner, on est sans cesse rapeller vers elle comme un pauvre satellite vers son astre. Du moins, c'était le cas pour moi. Plus je m'engouffrai dans la jungle humaine qu'était San Francisco plus je réalisai à quel point cette identité qui lui est si certaine m'avait manqué. Pourtant, ce n'était pas elle que je recherchais déséspèrement, non, ce n'était pas cette ville qui m'avait rééllement attiré de nouveau vers elle, c'était elle. C'était la personne qu'elle habritait qui m'avait fait revenir sur mes pas.

Je marchais l'air las sur les trottoirs de cette ville qui ne s'endormirait pas ce soir-là, j'avançais un unique but en tête faisant abstraction de toute l'agitation humaine qui m'entourait, qui voulait m'étouffer. Si j'étais revenu c'était la retrouver, lui expliquer, la serre dans mes bras et ne plus jamais la relâcher. Comme un gamin je m'accrochais à mes espoirs, à mes rêves sans me douter que si les rêves existaient ce n'était que pour qu'il ne se réalise jamais. J'étais perdu, non pas au sens propre mais au sens figuré, pas où commencer ? où chercher ? Et si elle avait quitté la ville ? Je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait pu devenir en deux ans, mais je me devais de ne pas renoncer, je n'avais pas le choix et en réalité je ne l'avais jamais eu. Alors, je m'appliquerai à un plan que j'avais longuement réfléchi, en premier lieu je me rendrai à son lieu de travail, du moins là où elle travaillait lorsque je l'avais quitté. Si elle n'y était pas, j'irai à son appartement, si je ne l'y trouvais pas, j'irai quotidiennement à la librairie que nous fréquentions lorsque nous étions encore ensemble, lorsque j'étais encore . Et j'attendrai, jusqu'à ce qu'elle vienne si elle venait un jour à venir, je n'avais pas le choix, je ne pouvais faire autrement que l'attendre. Je traversai la rue et je pouvais alors apercevoir la vitrine de Remember Zeppelin, le vieux disquaire où elle passait la plupart de ses journées. Elle avait toujours aimé la musique, autant que moi j'aimais la litterature. Elle n'était jamais aussi heureuse que lorsqu'elle trouvait un vieux quarante-cinq tours des tears for fears dans les archives de la boutique. J'imaginais, bêtement mais j'imaginais que c'était certainement l'endroit dont elle aurait le moins pu se séparer, que c'était celui qui lui ressemblait le plus, celui qui faisait partie integrante de sa personnalité. Alors que je traversais le passage clouté je me demandais si j'allais l'apercevoir derrière son comptoir à discuter avec un client à l'allure pseudo-punk, je me demandais ce que j'allais lui dire ou ce que j'allais faire. Je me demandais si elle serait tout simplement là. Par pure précaution j'avais déjà pris l'initiative de ne pas pénétrer dans le disquaire, je me contenterai d'un bref coup d'oeil à travers la vitrine afin de m'assurer de sa présence, ou de son absence. Plus je me rapprochais et plus la peur, l'angoisse de ne pas la voir s'emparait de moi, de mes membres et de mon esprit. Le moment fatadique arrivé, je pris une longue inspiration et balaya l'endroit mythique qu'était ce disquaire pour tous amateurs de musiques respectables. Et, je la vis. Elle n'était pas derrière son comptoir, elle était accroupie, dos à moi entrain de farfouiller dans un immense carton rempli de vielles pochettes devant contenir de sublimes vyniles. J'aurais tout parié sur le fait que c'était elle, j'aurais pu la reconnaître d'entre mille si il l'avait fallu. Elle avait si calme, en totale harmonie avec le lieu dans lequel elle se trouvait ce qui d'ailleurs ne m'étonnait en aucun cas. Je ne rentrerai pourtant pas desuite, il était hors de question que je la dérange, que je vienne tel un cheveux sur la soupe -même si dans tous les car j'en étais un- durant ses heures de travail et puis, je n'en avais pas le courage. Je reculais donc, m'écartant de la vitrine et d'elle par la même occasion. J'attendrai la fin de son service, assis sur un banc de l'autre côté de la rue, et j'affronterai les conséquences de la plus grosse connerie que je n'ai jamais faite.
Il faisait bon et le soleil caressait mon visage, pourtant je n'étais pas . Je me rememorais toutes ces heures de souffrance où j'avais pu sentir mes entrailles se consummer rien qu'en pensant à elle, en constatant en me reveillant qu'elle n'était pas là. Au moment de partir je ne lui avais pas dit toutes les raisons de mon départ, j'avais pas eu le courage de lui dire que j'étais qu'un pauvre type accro à son rail de coke. Mais, je n'avais pas voulu qu'elle me voit autrement qu'elle me voyait, je n'avais pas voulu la confronter à ma petitesse si pitoyable. Elle m'avait manqué, oh ça oui elle m'avait manqué et certainement plus que la coke m'avait terassé. Elle était bien pire que toutes les drogues dures que j'avais pu ingéré, car pour elle, il n'existait aucune cure, aucun remède et ça, il m'avait fallu deux ans sur un bateau à parcourir le monde pour le comprendre. Aujourd'hui j'étais de retour, je voulais faire mon grand retour dans sa vie sans même oser imaginer qu'elle avait pu m'oublier, qu'elle avait peut-être rencontré quelqu'un, qu'elle pouvait tout simplement ne pas avoir envie de me revoir. Pourtant, je ne pouvais faire autrement que de revenir vers elle, et si il fallait que je me heurte à un mur, je le ferai, et si elle me demandait de partir, je le ferai ou du moins j'essayerai. Mais pour être franc, je ne pense être capable de vivre sans elle de nouveau. Je ne saurai dire combien de temps j'ai passé sur ce banc à attendre et à fixer la port du disquaire en attendant qu'elle en sorte mais ce qui est certain c'est que tous les scénarios possibles s'enchaînèrent dans mon petit esprit étriqué. C'est d'ailleurs certainement pour cette raison que lorsqu'elle sorti enfin je mis un léger temps à réalisé qu'il fallait que je la rattrape. Ses longs cheveux bruns balayaient ses frêles épaules et sa démarche était toujours aussi désinvolte que j'avais l'impression de la revoir il y a deux ans, c'était comme si elle n'avait pas changé. Là, sur mon banc je réalisai une nouvelle fois qu'elle était bien plus que belle, elle était dessiné, elle était une symphonie de douceur et d'agressivité à la fois qui se rejoignait en un bleu electrique, un rouge passion qui obstruaient ma vue afin que je ne vois plus qu'elle. Rapidement, je me relevai et traversai la route à vive allure. Elle était à quelques pas devant moi et j'avais tellement peur qu'elle m'échappe qu'avant même que je ne la rattrape je l'interpella. « Sterling attend ! », j'étais essouflé et pourtant, je n'avais pas courru. Lorsqu'elle se retourna j'eu envie de suffoquer. Bon Dieu de merde, qu'est-ce que je foutais ?! Je pouvais lire dans ses yeux l'epharement, je n'aurais certainement jamais du venir, j'étais terriblement con de m'imaginer qu'elle allait m'acceuillir à bras ouverts, mais que pouvais-je faire d'autre ? Oui, que faire sinon l'aimer ?
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MessageSujet: Re: NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND ♦ sterling   NOW I'M BACK, PLEASE TAKE MY HAND  ♦ sterling EmptyLun 17 Mai - 23:30

    Ne plus savoir que faire sinon t'aimer


    Monotone. Ah ça oui la vie l’était ou du moins l’était devenu. Tous mes matins se ressemblaient, mes nuits étaient aussi noires tous les jours des deux dernières années et mon travail à Remember Zeppelin était la seule et unique chose qui éclaircissait cette zone d’ombre qui s’amusait à m’encercler. Et encore, il arrivait qu’un fan inconditionnel de mauvais rock viennent au vieux disquaire et me parle des heures durant essayant vainement de me convaincre que le hard-rock, il n’y avait que ça de vrai. Plusieurs hommes ont été témoins de cette dangereuse solitude qui émanait de moi mais je n’y pouvais rien, tu avais laissé une trace indélébile. Je priais souvent pour t’oublier mais c’était impossible, tout dans cette ville me faisant penser à toi. Oh oui, j’ai songé plus d’une fois de quitter San Francisco, mais sincèrement à quoi est-ce que ça m’aurait amené ? Ca aurait été un peu comme avancer d’un pas pour reculer de deux. J’aurais été constamment tentée de revenir, de retrouver mes racines dans cette ville où j’ai tout connu. C’est certain ici j’ai tout fait, tout connu, les excès et les moments de pur bonheur. Des moments d’excès dans ma période la plus noire, anorexie et barrette de coke. A cette époque là, j’étais inconsciente et je ne connaissais pas mes limites. J’aimais prendre des risques quitte à mettre ma santé en danger. J’étais stupide et naïve comme un enfant qui teste jusqu’à où il peut aller. J’étais une de ces jeunes dépravée qu’on arrivait pas à comprendre. Je faisais partie de cette jeunesse dorée en manque de tout. En manque de sensation, en manque d’amour, en manque de soutien mais pas en manque d’argent. Mais ça j’en toujours eu rien à foutre, pour moi l’argent ne comptait absolument pas. Je me conduisais comme l’enfant de rues, préférant trainer dans les quartiers qui craignent, me faisant amie avec les plus gros dealeurs, saluant les mafieux du coin et riant aux blagues et des junkies. Et puis j’ai connu l’amour, je t’ai connu. J’avais été aveugle au départ pour ne pas me rendre compte que c’était toi le bon, l’homme qui me ferait sortir de cette spirale infernale. T’étais la lumière au bout de ce tunnel gris. Décrocher de mes addictions avaient été d’une facilité surprenante, tout ça grâce à toi. Bien sûr, je ne t’avais rien dit, tu n’as rien eu à faire de particulier juste à être toi, une personne cultivée et qui n’aimait pas que mon corps. Ce corps frêle que j’ai tant détesté. Et puis après m’être fait des illusions, m’être construit une tour d’ivoire entre tes bras tu es parti, du jour au lendemain, sans grande explication. Et là, le néant, un trou noir, la spirale qui revient.

    Je me plaisais dans ce lieu. Ce vieux disquaire était devenu presque toute ma vie durant ces deux dernières années. Le seul endroit où je n’étais pas devenue claustrophobe. J’étais effrayée par la solitude et l’abandon, je m’accrochais à ce que je pouvais. Ici c’était mon orgie, une source de plaisir.

    Je venais de m’allonger – le magasin venant de fermer ses portes – sur le sol frais et j’écoutais les Doors , volume monté au maximum . A ce moment là je ne pensais plus rien sauf à toi. Tous les moments passés à écouter de la vraie musique et pas un semblant d’accords mis bout à bout. Un jour quelqu’un a dit « Le temps passe mais les souvenirs restent. » Ce gars était un génie. Mais il ne faut pas se méprendre, ce n’était pas de mauvaises pensées au contraire, c’était des souvenirs remémorant un bon vieux temps, une époque révolue car oui tu étais parti de San Francisco, tu avais décidé de prendre le large au sens propre du terme ! J’étais persuadée que ce n’était qu’une façon de te dérober, de te défiler devant les responsabilités que tu commençais à avoir, aux engagements. Peut être que toi et moi ça devenait trop, ingérable pourtant je n’en avais pas vraiment l’impression. De toute manière je ne voulais plus me prendre la tête et la drogue à laquelle je retouchais de temps en temps m’aider à mettre de côté ces pensées vagabondes. Oui, j’avais replongé, lâchement et stupidement mais j’étais du genre très fragile et pas très stable. Quelqu’un d’imprévisible et qui n’oublier et ne pardonner pas facilement. J’avais essayé de tourner la page avec d’autres hommes mais putain, ils étaient tous futiles, gamins, immatures trop différents de toi. Du moins j’essayais de m’en persuader … C’était très certainement à mon tour, un moyen d’esquiver la vérité vraie : je t’aimais toujours. D’un amour absurde, brutal, dangereux et incessant.
    J'aurais pu rester des heures comme ça, presque inerte sur le sol mais il fallait que je sorte de là à un moment ou un autre. Comme à chaque fois, je serais bien restée dormir ici mais Mikeuline et Ellie, les chefs des lieux n'aurait surement pas apprécié. Je me relevais pour retirer le vinyle avant de passer le seuil de la porte pour la fermer à clef.

    Il avait beau être dix-neuf heure, le soleil se faisait encore sentir, il me réchauffait légèrement la peau et le vent qui soufflait me rendait à la réalité qu'était la vie à San Francisco. Dodo, boulot, dodo, boulot, fêtes, boulot, dodo ... Je fis à peine quelques pas dans la rue que je me surprenais déjà à me parler toute seule. Je ne me rendais à peine comptes des hommes d'affaires qui se pressait autour de moi, des jogger qui étaient convaincus que courir 60 kilomètres par jour allait les faire tenir en vie plus longtemps et même des junkies que je connaissais plus ou moins bien, pétard au bec. « Sterling attend ! » Et là un frisson, des pieds en passant par la colonne vertébrale pour finir dans les yeux, oui c'est possible. En temps normal j'aurai tracé mon chemin, me préoccupant peu de qui m'appelait. Je serai rentrée chez moi m'affaler dans le canapé pour regarder une série débile, en temps normal oui mais là non. Je ne pouvais pas ne pas tenir compte de cette voix qui m'appelait, de cette voix que j'aurais reconnu entre mille, que dis-je, entre un million. Cette voix avec laquelle j'ai pu entretenir des centaines de conversations, cette voix qui avait murmurait tant de mots à mon oreille, cette voix qui avait brisé toutes mes illusions. Je me retournais automatiquement et rapidement. La surprise, le choc, l'étonnement, l'effarement oui l'effarement. Il se tenait là debout devant moi et je pouvais le voir, il était aussi perdu que moi comme si il ne réalisait pas non plus ce qui venait de se passer. Alors il était revenu, revenu à San Francisco mais quand quel but ? Il avait surement eu le mal de mer ... Je ne savais absolument pas comment réagir. Le baffer, lui gueuler dessus, pleurer de ... joie et soulagement ? C'était dur, vraiment. Et j'avais peur que si j'ouvrais la bouche je ne sache pas quoi dire mais il fallait que me lance. « Zadig ... » J'avais lâché son nom dans un murmure à peine audible, comme si ma voix c'était brisée. Mon cœur battait à tout rompre et je sentais presque mes joues me brûler tout le visage. « Qu'est-ce que ... qu'est-ce que tu fous ici putain ? » Les vieilles habitudes reprenaient, les gros mots toujours et encore. Mais je n'avais pas changé, pas d'un poil. C'était stupide ce que je disais, complètement stupide mais j'étais tellement prise sur le fait que j'arrivais même pas à me rendre compte si c'était réel. « T'aurais pu prévenir, envoyer une lettre, un texto ... A non c'est vrai, tu as supprimé ta ligne quand tu es parti. » Une pointe de reproche se faisait clairement entendre dans ma voix et même si je l'aimais toujours du même amour, le pardon était compliqué.
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