♣ OSONS LIBERTE.

(c) heart uncharted.

JULES BENTLEY LEENON
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J'ai actuellement vingt trois ans, j'habite à San Francisco depuis vingt trois ans. Je suis célibataire depuis peu. Je suis né(e) le vingt quatre janvier. Je fais des études de psychologie. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Je suis un fucker, parce que suite à une mauvaise expérience, j'ai compris qu'il valait mieux ça que l'inverse.Les garçons ne sont pas toujours les méchants, vous voyez. Nous aussi, il nous arrive de croire naïvement qu'une fille est la bonne. Qu'elle sera la femme de notre vie, la mère de nos enfants et tout ce qui va avec. Puis, elle vous quitte du jour au lendemain, parce qu'elle veut profiter de sa vie, parce qu'elle veut voir le monde entier et parce qu'elle va coucher avec un autre.
AS-TU DÉJÀ ÉTÉ DE L'AUTRE COTE ? De l'autre côté ? Oui, une fois et j'ai regretté. C'est d'ailleurs à cause de ça que je ne le suis plus. Faut pas m'prendre pour un con non plus. Dieu merci, j'ai vite compris et ça m'a évité de devenir complétement sot.
(question pour fuckers) MEPRISES-TU LES FUCKED ? Non, pas vraiment. Enfin, chacun fait ce que bon lui semble, n'est-ce pas ? Mais c'est vrai que parfois, ils me sortent par les yeux. heureusement, je fais toujours du cas par cas, histoire d'éviter une généralisation qui n'aurait rien à faire là.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Une histoire à la Roméo et Juliet ? Non.

(c) mymz

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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«  Jules,

Les heures passent et je ne sais quoi faire ou dire. Tu m'as quitté. Comme ça, parce que tu ne voulais plus de moi. Depuis, tu ne réponds pas à mes appels, ni même à mes messages. Qu'est-il advenu de ton courage sans faille ? Tu m'as pourtant regardé droit dans les yeux, tu m'as souris un peu désolé, puis tu m'as dit ces quelques mots. Pourquoi ? J'ai tant de questions aux bords de lèvres. Alors je t'écris, parce que c'est ce que tu aimes. C'est à cause d'elle, n'est-ce pas ? C'est à cause d'Emily que tu m'as lamentablement jeté ? Je m'en doutais. En fait, je crois même que j'attendais ce jour depuis que tu as parlé d'elle. Emily, je ne la connais pas et pourtant, je la déteste de toute mon âme. Si tu savais comme je l'ai envié. Comme j'étais jalouse. Si bien que j'espérais que tu ne pensais pas à elle quand tu me faisais l'amour. Jules, j'ai tellement de choses à te dire, à te hurler, que je ne sais pas par où commencer. J'essaie de te comprendre, mais rien n'y fait. Tu m'avais prévenu, je te l'accorde, tu m'avais dit qu'il ne fallait pas que je m'attende à quelque chose d'extraordinaire avec toi. Mais je pensais que ça passerait. Tu étais un écorché vif. J'étais là, moi. J'étais bien dans tes bras. Tu ne l'étais pas toi ? C'est pour ça que tu ne m'a jamais dit je t'aime ? Et tu sais, je ne te le demande pas. Je sais que tu me portes assez d'affection pour être resté près de huit mois avec moi. Jules, pourquoi est-ce que tu jettes tout ça à la poubelle ? Est-ce que tu as peur ? Parce que je ne te ferais jamais ce qu'elle t'a fait moi. Je t'aime comme une dingue et jamais je ne t'abandonnerais. Est-ce que tu m'as quitté pour être le premier à le faire ? Si c'est le cas, reviens, je n'ai pas l'intention de te quitter. Je ne veux rien de tout ça. Mais si tu décides de partir définitivement, je ne te retiendrais pas. Parce que tu n'aimes pas ça. Je sais oui, en fait, j'en sais beaucoup sur toi. Tu aimes te sentir libre, mais tu voulais quand même que je te pose des limites. Tu ne veux jamais parler de tes parents que tu ne vois jamais et qui se contentent de déposer de l'argent sur ton compte. Tu parles d'Emily comme on parle d'une Reine qu'on admire et pourtant, tu la détestes. Jules, réponds-moi, aime-moi encore, je t'en prie. Réfléchis, je t'attends. »

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« Emily n'y est pour rien. Son retour non plus. Je ne t'aime pas. Je t'ai apprécié, c'est vrai. J'ai adoré ces moments passés avec toi. Tu es de très bonne compagnie. Mais trop niaise pour que je t'aime. Ne soit pas triste, tu te rendras vite compte que je suis un connard fini. Tu peux me détester autant que tu le souhaites, je ne m'en plaindrais pas. Adieu, la vie continue. Jules. »