FAKE TALES OF SAN FRANCISCO.
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 NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER

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B. Andrea Silverstone

B. Andrea Silverstone


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MessageSujet: NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER   NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER EmptyVen 18 Juin - 17:58

NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER Amber-Heard-amber-heard-6857087-100-100 NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER Ian-S-3-ian-somerhalder-13056677-100-100



Donner des cours, c'était ma raison de vivre. J'aimais enseigner, j'aimais voir une lueur de bonheur dans les yeux de mes élèves lorsqu'ils comprenaient. Je voulais donner. Leur apprendre le savoir que j'avais. Malheureusement, depuis elle, ce n'était plus pareil. Rien n'avait eu plus d'intérêt que de lui faire cours. Lorsque je me levais le matin, ce n'était plus pour mes élèves, mais désormais pour elle, rien que pour elle. Malheureusement, il a fallu que tout dérape, et que tout soit fini. J'aurais pu décider de continuer, mais je savais que ça allait me causer du tort. Alors j'ai choisi la facilité en demandant de ne plus l'avoir comme élève. Aujourd'hui, me lever pour donner cours me déprimait plus qu'autre chose. Il y avait toujours des élèves qui me redonnaient le sourire, et que j'aimais bien. Mais aucun d'eux ne lui arrivaient à la cheville. Mais je devais faire avec, et depuis le temps, je m'y étais fait. Habillé d'un pantalon et d'une simple chemise noire, je partais de chez moi et m'installais dans ma voiture dont j'ouvris le toit. Faut dire qu'il faisait près de 20°C alors qu'il n'était que 8h du matin. Mes cours ne commençaient que dans une heure, mais le temps de faire la route et de préparer mes affaires, j'étais dans les temps.

La journée se déroula assez calmement. Cours après cours, je répétais plus ou moins la même chose suivant le niveau des élèves. Première année, deuxième année, dernière année... Je faisais tous les niveaux, ce qui me permettait de ne pas rester sur le même programme à tous les cours. Après des heures de cours et de pauses, ce fut enfin l'heure de rentrer chez moi. Malheureusement, c'était sans compter sur le directeur de la Golden Gate University, l'université la plus reconnue à San Francisco, qui m'appela pour une "réunion" de dernière minute. En arrivant dans la salle, je vis qu'il n'y avait aucun professeur. « Soit c'est une blague, soit y a encore personne. Dans les deux cas, j'ai pas le temps de rester, faut que je file chez moi. » C'était faux, j'avais tout à fait le temps. Mais je ne voulais pas, c'est tout. « Arrêtez de faire l'imbécile, Mr. Silverstone. Ce n'est pas une réunion entre tous les profs, mais entre nous et la prof d'anglais. » Les mains dans les poches, je me dirigeais vers la machine à café. Quitte à attendre, autant savourer un bon café. Enfin, bon... Ce n'est pas vraiment le mot approprié, on ne pouvait pas dire que le café de l'université était délicieux. Je devrai peut-être ramener ma propre machine à café, parce que si ça continuait, ce café allait causer notre mort à tous. « Mrs. Bridgets ? Quel rapport avec moi ?! » Le directeur secoua la tête négativement. J'haussais un sourcil d'incompréhension. Qu'est-ce qu'il allait encore me sortir. « Mrs. Bridgets a donné sa démission. C'est Mrs. McAllister qui reprend le flambeau. Ca vous fait une occasion de la rencontrer avant les autres. Mais pour être plus précis, un voyage est organisé pour les élèves, avec comme matières principales la littérature et la psychologie. Donc vous serez les deux profs qui accompagneront les élèves. » J'avais complètement décroché quand il avait prononcé le nom McAllister. La seule femme de ce nom que je connaissais n'était autre que mon ex, et la seule femme que j'ai jamais aimé avant l'arrivée de Jazzlyn dans ma vie. Mon coeur battait la chamade, mes mains devenaient moites. Ce n'était pas possible que ce soit elle, je refusais d'y croire. Il devait y avoir plein de McAllister à San Francisco... Non ?! « Elle arrivera dans quelques secondes maintenant. » Je souris comme si de rien était, mais je n'étais pas du tout rassuré. Je commençais sérieusement à paniquer, priant pour qu'il ne s'agisse pas de cette McAllister.
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L. Breony McAllister
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L. Breony McAllister


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MessageSujet: Re: NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER   NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER EmptyVen 18 Juin - 20:46



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andrea & breony

My friends think I'm movin' on, the truth is I'm not that strong..


    Installée confortablement dans mon canapé, je me retape pour la millième fois au moins le pire film romantique et quétaine de la vie « N’oublie jamais. » Et comme d’habitude, je suis en larmes dès le moment où Noah et Allie se dispute après que la mère soit arrivée a Seabrook. J’adore ce moment, c’est probablement la scène que je préfère dans tout le film au complet. « Well that’s what we do. We fight.. You tell me when I’m being an arrogant son of a bitch and I tell you when you are a pain in the ass. Which you are, 99% of the time. I’m not afraid to hurt your feelings. You have like a 2 seconds rebound and you’re back on the pain in the ass thing. So it’s not gonna be easy. It’s gonna be really hard. We’re gonna have to work at this everyday, but I want to do that because I want you. I want all of you, forever, you and me, everyday.* » Les larmes coulent abondamment sur mes joues, comme chaque fois que je revois ce moment. Je crois que je ne serais jamais capable d’écouter ce film sans ne jamais pleurer. C’est trop émouvant, trop beau. De voir tout l’amour que Noah a pour Allie, quelque part je crois que ça me brise le coeur, littéralement. Ça me rappelle combien fort j’ai aimé et comment j’ai pu souffrir quand tout c’est terminé, comme ça, sans que je ne m’y attende réellement. Je tente de ne pas trop y penser, me concentrant sur les images de ma télévision qui défilent alors que je les aperçois tout embrouillées, mes larmes étant la cause de ma perte de vision momentanée. La porte de ma villa s’offre instantanément, sans que personne n’est frappée au préavis et c’est à peine si j’aperçois la personne qui vient d’entrer. Je devine aisément qui s’est de toute façon. Y’a qu’elle pour s’incruster chez moi d’une telle façon. « Sérieusement Bree? Encore ‘The Notebook’? » J’essuie les quelques larmes sur mon visage alors qu’Elmi hésite pas une seule seconde à fermer ma télévision, comme la petite peste qu’elle est. Je lui tire la langue alors que je renifle une dernière fois, passant une main dans mes cheveux pour me ressaisir. « T’es pas à l’école toi? » Elle me regarde comme si j’étais une attardée ou quelque chose comme ça. Sur le coup, je comprends pas trop pourquoi et je la regarde l’air de dire « Et si tu m’expliquais pourquoi tu me regardes comme ça? » et déjà, j’entends ce soupir qui m’indique qu’elle me prend vraiment pour la pire blonde du siècle. Tant pis, c’est pas comme si j’étais pas habituée avec elle de toute façon. « L’est 3h30. J’ai pas de cours le mercredi après-midi, tu le sais pourtant. » Merde, déjà trois heures et demi? J’allais être en retard, c’était évident. Je n’avais pas encore commencer à travailler, mais le proviseur de la Golden Gate University m’avait demandé de venir le rencontrer cet après-midi après les cours de 5heures car il était intéressé de mettre en marche le projet de voyages dont je lui avais fait part lorsque j’ai été engagé. Je me lève en panique du canapé et Elmi semble rapidement comprendre que j’ai encore oublié quelque chose. Je suis légèrement tête en l’air et la jeune fille est probablement celle qui en est le plus témoin. « T’es en retard quelque part j’parie? » « Pas encore, mais si je ne commence pas à me préparer dès maintenant, je risque fortement de l’être? » Je cours m’enfermer dans la salle de bain pour une heure intensive de préparation alors que j’entends le rire gamin de la jeune Brown-Parker et que j’entends rapidement les bruits de la télévision frapper les murs du salon de nouveau. Elle a l’intention de rester ici celle-là, mais ce n’est pas comme si j’allais réellement m’en plaindre.

    « Comment tu me trouves? » Après la dite heure dans la salle de bain à me préparer, je fais de nouveau face à la jeune fille qui se retient pour ne pas bouffer de rire devant ma tenue. Je connais Elmi depuis tellement longtemps et je sais que ce qui l’a fait rire, c’est que le style « hyper sérieux » ne concorde pas du tout avec ma personnalité, mais quand tu commences un nouvel emploi, la propreté est de mise. « Même avec le kit le plus sérieux du monde, tu restes hyper sexy. » Elle éclate de rire alors que je joint mon rire au sien et je la prends dans mes bras quelques secondes avant de sortir de la villa en vitesse, laissant la jeune adulte derrière moi. Je prends ma voiture et aussi rapidement que je le peux, je me dirige vers l’école où j’arrive en retard de quelques minutes, malgré tout. Il allait réellement falloir que je révise mon sens de la ponctualité, ça allait finir par me causer problèmes, je m’en doutais bien. Heureusement, j’ai déjà moi-même fréquenté l’Université alors je ne met que quelques secondes à rejoindre le bureau du directeur, où je cogne poliment à la porte. Je passe une main dans mes longs cheveux blonds qui tombent en vague sur mes épaules et je souris légèrement alors que la porte s’ouvre rapidement. Le directeur m’invite à rentrer alors qu’il ferme déjà la porte derrière moi. Mon regard ne le quitte pas alors qu’il me sert la main de cette même politesse qu’exige le métier et je rajoute d’une petite « Désolée, je suis en retard. » Je me mord doucement la lèvre inférieur, comme un tic qui indique mes légers remords et il répond d’un ton calme « Ne vous inquiétez pas, Monsieur Silverstone vient d’arriver aussi. » Mon coeur s’arrête à la prononciation du nom Silverstone. Soudainement, je n’ose plus me retourner. Silverstone, comme Bowie Andrea Silverstone. Silverstone comme le garçon que j’ai aimé plus que tout au monde, le garçon qui m’a brisé le coeur sans se soucier des conséquences. Le garçon qui s’est joué de mes sentiments durant une année entière. Ça ne peut pas être lui, c’est impossible. Je prends une grande respiration et réalise une nouvelle fois combien le destin est un grand emmerdeur. Mon regard croise automatiquement ses magnifiques yeux bleus alors qu’il semble tout aussi choqué de me voir dans le bureau du directeur. Comme un choc, je me rappelle péniblement de l’une de ses fois où nous avions été convoqués au bureau de l’ancien directeur parce que nous avions fait une connerie quelconque. Mon coeur se serre alors que la voix du directeur s’élève, sans qu’il ne semble réaliser le malaise qui vient de s’installer. « Mademoiselle McAllister, je vous présente Monsieur Silverstone. » Je tente un faux sourire tout en serrant la main que me tend Andrea, au bord de la panique générale. C’est impossible, comment ça se fait que ça n’arrive que moi, ce genre de situation ridicule? Sept ans sont passés. Sept ans sans que j’ai à revoir cet homme qui m’avait apporté tant de biens et tant de souffrances dans ma vie et voilà que j’allais devoir travailler sur un projet qui me tenait à coeur en sa compagnie. « Enchantée. » Je n’osais pas évoquer devant le directeur que nous nous connaissions déjà, surtout que rien ne prêtait à croire que notre collaboration serait des plus faciles. Tant que le directeur ne nous quittait pas, il m’était impossible de lui sauter dessus et de l’engueuler sur place, ce qui était techniquement une bonne chance. Encore, fallait-il qu’il ne parte jamais lorsque je suis en présence d’Andrea.

    Un sonnerie de téléphone cellulaire se fait entendre alors que le directeur semble pris au dépourvu. Si je me fis à ses expressions faciales, ça ne doit vraiment pas être bon signe qu’on l’appelle en plein milieu d’une journée de classe. Il disparait quelques instants alors que je me retrouve bien rapidement seule en compagnie du jeune homme, ce que je redoutais amèrement. Nos regards ne se quittent pas alors qu’on se dévisage clairement, sans rien dire. Malgré les années qui ont passés, j’ai l’impression de faire face au même homme avant, le même homme dont je suis tombée amoureuse. « Ça fais presque plaisir de te voir Andrea. » Et à cet instant, je n’étais même pas certaine de pouvoir dire si c’était du sarcasme ou non. De l’avoir devant moi, ça changeait tellement de choses. La haine que je lui avais voué depuis si longtemps semblait être partagé avec cette attirance que je n’avais jamais pu taire face à lui. J’étais tellement mélangée que je ne savais pas quoi dire. Il fallait que le directeur revienne et rapidement. Et comme si mes prières avaient été réalisé, il était rentré de nouveau dans le bureau, mais pour une raison qui n’annonçait rien de très bon. « Je suis vraiment désolé, mais je dois partir. Il y a une urgence et je ne peux absolument pas remettre ça à plus tard. Mais faites la réunion sans moi quand même. Mademoiselle McAllister on se voit la semaine prochaine et Monsieur Silverstone je vous demande de prendre bien soin de notre nouvelle et très charmante recrue. » Il avait attrapé son porte-document et aussi vite qu’il était revenu, il avait disparu, me laissant définitivement avec la dernière personne que je m’attendais à voir aujourd’hui. Je n’avais néanmoins pas l’intention de partir d’ici sans avoir eu une bonne discussion avec le jeune homme, malgré le fait que je doutais du nombre de chances que cette discussion soit véritablement à propos du voyage que nous devions organiser. Il y avait tellement de choses qui étaient restés non-dites entre nous deux depuis le jour où il m’avait laissé tombé à la plage, tellement de questions qui étaient restées sans réponse toutes ces années. Je prends place sur l’une des chaises face au bureau et replonge mon regard dans celui du garçon. « De ce que je me souvienne, t’étais pas capable de prendre bien soin de moi. J’espère que le directeur ne s’attend pas à des miracles venant de toi. » Après tout, maintenant que le dit directeur n’était plus là, ça ne servait à rien de jouer la carte des inconnus. Andrea allait m’entendre, et pas qu’un peu.
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B. Andrea Silverstone

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MessageSujet: Re: NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER   NEVER ALONE — FT. L. BREONY MCALLISTER EmptySam 19 Juin - 0:31

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« Désolé, je suis en retard. » Cette voix... J'avais prié, depuis que j'avais entendu le nom McAllister et l'arrivée de la principale intéressée, qu'il ne s'agissait pas de cette McAllister. Celle qui m'avais appris le sens du mot "amour". Celle a qui j'avais brisé le coeur. La rupture la plus douloureuse pour moi. Je me souvenais encore de mon coeur qui se déchirait à chaque parole que je prononçais, et à son regard malheureux et rempli de haine. J'avais espéré ne plus jamais la revoir. Je croyais mon amour pour elle éteint à jamais. En sept ans, j'avais réussi à l'oublier, et j'avais une autre fille en tête. Lorsque je repensais à Breony, j'avais de la peine de toute cette douleur que j'avais pu lui causer. Mais je croyais la flamme éteinte. Alors pourquoi, pourquoi lorsque j'ai entendu cette voix, et même son nom, mon coeur s'est-il mis à battre comme ça ? Cela faisait presque dix minutes que j'avalais café sur café pour éviter de stresser autant. Maintenant, je ne pouvais plus ignorer qu'il s'agissait de la vraie Breony, ma Breony. Je me retournais pour faire face à cette magnifique blonde qui avait eu une place plus qu'importante dans ma vie. Peut-être la plus importante... Mon coeur se mit à battre la chamade, et je me contrôlais pour éviter de trembler. « Ne vous inquiétez pas, Mr. Silverstone vient d'arriver aussi. » J'adressais un léger sourire au directeur, pour cacher ma gêne. J'étais mal comme jamais je ne l'avais été depuis très longtemps. « Mrs. McAllister, je vous présente Mr. Silverstone. » Je ne pouvais pas me montrer mal à l'aise devant le directeur, il ne devait pas savoir ce qui s'était passé entre nous, alors je m'approchais de Breony, lui tendant une main. « Enchantée. » J'esquissais un sourire faux comme je savais si bien les faire. « Enchanté... » Un malaise s'installa entre nous, mais le directeur n'eut pas le temps de s'en apercevoir puisque son portable sonna. A sa tête, ce n'était pas un bon appel. « Ca fait presque plaisir de te voir, Andrea. » Je ne savais pas comment prendre cette phrase. Sarcastique ou pas ? C'était difficile de le dire. Il allait ajouter quelque chose, mais le directeur revint, avec une tête catastrophée. « Je suis vraiment désolé, mais je dois vraiment partir. Il y a une urgence et je ne peux absolument pas remettre ça à plus tard. Mais faites la réunion sans moi quand même. Mrs. McAllister, on se voit la semaine prochaine, et Mr. Silverstone, je vous demande de prendre bien soin de notre nouvelle et très charmante recrue. » Et il disparut de la salle.

Seul face à Breony, tous les souvenirs revinrent à la surface. Elle prit place sur une des chaises de la salle, et mon regard se plongea dans le sien. Impossible de m'en détacher. Je me rappelais sa façon de m'appeler Bowie. De me susurrer des mots doux. De m'embrasser. De prononcer mon nom entier lorsqu'elle m'engueulait. Ses caresses, sa façon de m'embrasser dans le cou, chose que je préférais. Nos câlins-réconciliation. Puis à côté, je me souvenais de la plage. De son regard plein de haine. De sa main atterrissant sur ma joue pour se défouler. Je m'étais laisser faire. Au fond, je savais que je le méritais. Je souffrais tellement à l'intérieur, mais j'avais pris une expression froide. Je l'avais laissé m'insulter et partir. Je n'avais pas essayé de la retenir, car je pensais que c'était le mieux. Le mieux pour moi. Le mieux pour nous. J'étais trop attaché à elle. Sans le vouloir, j'étais tombé amoureux, et ça me faisait peur. Alors pour moi, la fin de l'université voulant dire nouvelle vie, j'avais mis un terme à tout ça. Et même si après, j'avais couché à droite à gauche, aucune fille n'a pu la remplacer. Aujourd'hui, Jazzlyn était entrée dans ma vie. Mais revoir Breony remettait tout en question. « De ce que je me souvienne, t'étais pas capable de prendre bien soin de moi. J'espère que le directeur ne s'attend pas à des miracles venant de toi. » Les mots de Breony me retirèrent de mes pensées. Je revins à moi-même et la regarda. « Vraiment ? Tu veux vraiment parler de ça ? Je sais que tu as le droit de me dire tout ce que tu as sur le coeur, mais... » Alors que je voulais lui dire quelque chose de sincère, je changeais d'avis à la dernière minute. « Mes élèves passent souvent dans ce couloir, et j'aimerai qu'ils évitent d'entendre ce genre de choses... Tu comprends, ça pourrait causer du tort à ma réputation. » Autant jouer la carte du salaud égoïste et sans coeur jusqu'au bout. C'était une sorte de protection après tout... « Ce voyage va être tout à fait intéressant. » Tout sourire, je me retournais pour être de dos à elle. Face à la machine à café, mon sourire disparut, et j'inspirais un grand coup. C'était dur, très dur. Mais je ne pouvais pas le montrer, pas devant elle...
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