FAKE TALES OF SAN FRANCISCO.
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 ELMI • en recherche d'un titre

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Elmi Brown-Parker
ELMI ♠
can't you just let me be ?

Elmi Brown-Parker


Féminin Messages : 87
Date de naissance : 19/04/1992
Date d'inscription : 14/06/2010
Age : 32
JUKEBOX : a bad girl's lament • ke$ha.
PSEUDO : MYMZ.
CREDITS : MYMZ.

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♣ carnet d'adresse
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♣ j'suis plutôt ...: FUCKER

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MessageSujet: ELMI • en recherche d'un titre   ELMI • en recherche d'un titre EmptyLun 14 Juin - 7:56


ELMI • en recherche d'un titre 347081KIKIKK
(c) POOCHENYR.

♣️ ELISABETH MARY BROWN-PARKER ♣️
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J'ai actuellement 22 ans, j'habite à San Francisco depuis toujours. Je suis... je sais pas comment décrire ma situation, mais normalement célibataire. Je suis née le 26 mars 1988. Je fais des études en photographie et je suis stagiaire. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : moyenne.
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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? J'suis devenue une fucker parce que j'en avais marre de me faire passer dessus par les autres. Le fait que je mente quand ça m'arrange me rend parfois méchante aux yeux de certaines personnes qui me connaissent pas du tout, ou un peu. Je sais pas trop comment expliquer, mais c'est comme ça que je le sens. J'aime pas qu'on m'ignore, et surtout pas quand il s'agit d'une personne en particulier. Je déteste être laissée dans le noir, donc je sais pas... Je mens, et ça m'avance. Je marche sur les pieds de certains, mais je reste assez sentimentale, trop, ça me nuit parfois... M'enfin.
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Oh que oui, et je le regrette. C'est pas facile de se faire dévisager par tout le monde, et pas facile non plus de se faire piétiner sans scrupules par les autres. J'peux pas dire que je sois fière de faire partie des fuckers, parce que je suis mal vue par plusieurs personnes que je connaissais depuis un moment et qui étaient des amis proches. On fait tous des erreurs dans la vie, et puis tant pis, je suis encore jeune j'ai le temps de les fixer !
MEPRISES-TU LES FUCKED ? Honnêtement ? Non. Je les évite, mais je les méprise pas. Ayant été parmi eux pendant un bon moment de ma vie, je peux compatir. J'me tiens plus avec eux, et ça a brisé des amitiés, mais on doit souvent sacrifier pour avancer, et c'est ce que j'ai fait.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Heureusemnet, non. Ça me tuerait, je crois... Juste de me rendre compte que je doive encore me battre pour ressentir des trucs que je veux pas ressentir. Je plains les gens à qui ça arrive, en attendant je suis saine et sauve.


Spoiler:




Dernière édition par Elmi Brown-Parker le Lun 14 Juin - 8:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ELMI • en recherche d'un titre   ELMI • en recherche d'un titre EmptyLun 14 Juin - 7:57




ELMI • en recherche d'un titre 3503w3n ELMI • en recherche d'un titre 2hi3u4l ELMI • en recherche d'un titre 91mkrb ELMI • en recherche d'un titre 23ry3o
(c) LIVEJOURNAL.

♣️ CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD ♣️
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Que tous les gens qui ont déjà dit que la vie était facile se lèvent, que je les égorge sans scrupules. Hm, j’ai presque l’air sadique là, mais en fait c’est une question de… De quoi déjà ? Ah oui ! De logique. C’est une question de logique, ou pas. La vie n’est pas facile, point barre. Rien ne l’est, et c’est certainement pas parce qu’on est un fucker que la vie arrive pas à nous faire des mauvais coups quand même. Quand je regarde dans quel pétrin j’ai réussi à me foutre, je regrette d’avoir mener ma vie comme je l’ai fait. Qui plus est, quand on est seul on a plus tendance à tout foirer sans s’en rendre compte. Faut toujours quelqu’un pour nous remettre sur le droit chemin. J’ai tellement envie de dire que cette personne est Zadig, mais encore une fois, la vie est bien trop compliquée pour que tout soit expliqué aussi simplement. Évidemment, il faut un point de départ, parce que tout part de quelque chose, et tout se transforme. Rien ne reste pareil, et malgré le fait qu’il y ait des choses qu’on veuille voir rester intactes, c’est impossible. Je confonds souvent mes espoirs avec mes déboires, et je me retrouve souvent déçue. J’ai pas le droit de montrer que ça m’affecte, parce que je suis une fucker, et qu’une fucker en tant que tel n’a pas vraiment de raisons de démontrer son affection ou montrer ses émotions. « Elmi tu te bouges oui ou merde ? » Sarah, une des filles que je connais depuis quelques années. Fraîchement fucker, j’adore. « Sarah tu te la fermes oui ou merde ? » Elle me regarde et me fait un doigt d’honneur. J’esquisse en sourire, passant mon bras autour de son épaule. Elle déteste quand je fais ça, parce qu’en quelque part, en changeant elle est devenue pire qu’allergique aux sentiments, et du coup quand quelqu’un en fait une quelconque démonstration, de son point de vue cette personne est faible. Mais bon, on s’en fout de Sarah. C’est pas le centre de mon monde, et certainement pas celui de Ziggy Cole-Gabriel. Non, je serais pas du tout jalouse si elle avait plus de chances que moi avec lui. Non, j’aurais pas envie de pleurer s’il la regardait d’une manière qui voudrait signifier qu’il y aurait des possibilités qu’elle se retrouve dans son lit. Pf, tout ça c’sont des foutaises. Je me mens à moi-même, comme je mens à ceux que je veux un tant soit peu manipuler. Je sais que les mensonges mènent nulle part, mais je sais aussi que sans mensonges, on peut pas vraiment se faire, pas vrai ? Enfin, je sais pas. C’est con, je sais rien, je sais jamais rien. Y’a jamais eu personne pour m’apprendre à faire les différences entre les différentes circonstances qui se présentent dans la vie. Bon, quand je dis personne, je veux dire quelqu’un qui aurait un lien de sang avec moi. Sinon, Zadig a fait le boulot, mais à un certain point, il y a quand même eu un vide. « T’es naze. Tu sais qu’on doit acheter du shit nan ? » J’hoche positivement de la tête. Je fume pas de shit, même si j’en donne l’impression. J’en achète pour mes amies, quand elles ont trop la frousse d’y aller elles-mêmes. « Cinq minutes. » C’est une espèce de code m’indiquant que dans 5 minutes exactement, je vais devoir traverser la rue et aller acheter du shit. Pour Sarah, pour Piper, pour Lauren, mais pas pour moi. Je passe ma main dans mes cheveux et soupire avant de sortir une clope de mon paquet neuf et de l’allumer, en attendant.

« J’dois aller voir Zadig. » « Putain t’es accro à c’mec ou quoi ? » Elle a le don de poser des questions stupides, Lauren. « C’est mon meilleur ami depuis des années, espèce de conne. » Elle me regarde, exaspérée. « Et Ziggy Cole c’est quoi pour toi ? » Mon cœur manque un battement, je manque de m’étouffer avec ma deuxième clope depuis 15 minutes, et j’ai l’impression que mes joues me brûlent et qu’elles sont entrain de rougir. Je déteste réfléchir, et je déteste penser à lui, même si ça m’arrive trop souvent ces temps-ci. En fait, depuis que j’ai remarqué son existence, je me souviens plus où, il me sort plus de l’esprit. Je reprends ma philosophie sur le fait que la vie soit… Non, c’est de l’amour dont il faut parler cette fois-ci. Cette merde qui nous fait ressentir des stupides papillons quand la personne à qui on « voue un culte » pendant un moment, s’approche de trop près; ou le simple fait d’y penser, comme je le fais avec le brun ténébreux du nom de Cole. Je grimace, et Lauren a l’air d’avoir l’intention de se foutre de ma gueule. « Rien du tout. Tu poses trop de questions, faudrait que t’apprennes à te la fermer une fois d’temps en temps. » Elle croise les bras et fronce les sourcils. Blondasse à la con. Rien à foutre, sa langue de vipère elle peut se la mettre où j’pense. C’est peut-être ironique à dire, mais j’aime pas vraiment Lauren. La seule que j’arrive à supporter c’est Sarah, et Piper est tellement neutre que c’est à peine si je la remarque. « C’est pas de ça que ça a l’air quand il passe près de toi. » J’la frapperais. Je la frapperais, là, maintenant, tout de suite, mais je peux pas. Je tente de garder mon calme, et c’est certainement pas elle qui va me le faire perdre. « Bon faut vraiment que j’m’en aille. » Parce que j'en ai marre de voir la tronche de cake de Lauren. « Sarah t’oublies pas de m’appeler. » Je mets mes mains dans les poches de ma veste et commence à marcher rapidement en direction d’un arrêt de tramway. J’ai pas encore ma voiture, et j’économise grave pour ça, j’y arrive lentement, et j’me dis que je dois encore faire des efforts pendant un certain temps, ensuite j’vais pouvoir me la couler douce. M’enfin, dans le bus je m’assois entre une mémé qui me regarde d’un drôle d’air et un peu plus loin un mec complètement louche qui me dévore carrément du regard. Il fait peur, mais j’y porte pas trop attention. Je baisse la tête, pensant à… Non. Hors de question, hors de question que je pense à lui. C’est de la merde, penser à lui, ça va m’emmener rien de bon, rien du tout. Je tente de faire le vide dans ma tête, ça fonctionne à moitié. Arrivée à mon arrêt, je descends en quatrième vitesse et prépare ma clef pour ouvrir la porte de l’appartement que je partage avec Zad’ depuis eh… j’ai perdu le compte. Je fais jamais de bruit en entrant dans cet appartement, jamais. Le brun qui le partage avec moi me reproche souvent de lui foutre des frissons dans le dos quand je débarque sans prévenir, parce qu’il a toujours l’impression que c’est quelqu’un d’autre. J’y peux pas grand-chose, alors je fais exprès de continuer. Il va finir par s’énerver, mais il va me pardonner, parce qu’avec lui c’est tout ou rien, et ça depuis toujours. On m’a souvent demandé de mettre des mots sur la relation qui nous unit, je peux pas. Pas parce que je veux pas, c’est juste qu’une amitié aussi intense ne se décrit pas en simples mots. Il faut voir pour comprendre. C’est comme si une partie de moi était logée en lui, et qu’une partie de lui était logée en moi, c’est tout. Fusionnel, mais pourtant on est passés par de moments difficiles. Les deux ans de séparation qu’on a eu ont été deux années extrêmement – mais vraiment – difficiles à vivre pour moi. Sauf que ça a dû l’être encore plus pour lui, alors à côté je suis pas à plaindre. J’évite de lui en parler, parce que je le porte trop dans mon cœur pour lui rappeler de tels souvenirs, et quand j’y pense, ça me déchire encore un peu, même si je sais que maintenant il est là, dans l’appartement. J’ai peur d’être seule de nouveau, d’être livrée à moi-même sans pouvoir faire quelque chose pour me sortir de ma solitude incontestable.

Bon, suffit les réflexions. J’avance lentement dans l’appartement, presque sur la pointe des pieds, et Zadig est posé sur le sofa, entrain de regarder la télé, ou de faire semblant, en planifiant sûrement une sortie ou un truc dans le genre. Peut-être un truc avec Sterling, qui sait. Cette grande brune ténébreuse qui m’intimide rien que par l’aura qu’elle dégage. J’avoue avoir été jalouse d’elle quand elle est entrée dans la vie de Zadig, et je me sentais vexée et mise de côté, ayant peur qu’il s’éloigne de moi, mais ça n’a pas été le cas. On est comme un frère et une sœur, lui et moi. J’imagine très difficilement mon monde sans lui, ça me ferait trop mal, et un vide gigantesque. « Je sais que t’es là, Elmi. Depuis le temps j’arrive à t’entendre même quand t’essaies d’être subtile. » Je ferme les yeux le temps d’une seconde, soufflant quelque chose qui ressemble à « Merde ! » Je reste là, immobile, attendant de voir ce qu’il va faire. Dans les secondes qui suivent, il se lève et m’enlace, déposant un baiser sur mon front par la même occasion. « On sort. » « Où ? » « J’sais pas, on verra rendus dehors. » […] On est rendus en plein centre-ville. Contrairement à moi, mon colocataire-meilleur-ami-à-vie a une voiture, le transport a donc été plus rapide. Zadig trouve un stationnement et on descend, marchant côte à côte, presque collés comme des aimants. On dévale les rues bondées du centre-ville en recherche d’un truc dont on est pas encore au courant. « Tu sais que tu vas devoir lui dire un jour, pas vrai ? » Deux semaines sont passées depuis que j’ai sorti le pire mensonge de ma vie au mec dont j’suis entrain de tomber amoureuse peu à peu. C’est pas croyable d’être tant attirée par quelqu’un, et avoir envie de lui faire tous les trucs impossibles et inimaginables qui trottent dans ma tête. Je ferme les yeux un instant, prenant une grande respiration. Rien qu’à penser à cette situation je sens mon corps frissonner. « J’ai vraiment pas envie d’en parler, Zadig. » Il s’arrête et me prend par le bras en même temps. Je me retrouve donc face à lui et il fronce les sourcils et croise les bras. « On va devoir en parler quand même. Lui mentir de cette manière, ça se fait pas. » Je roule les yeux et croise les bras à mon tour. « Tu crois VRAIMENT que j’suis pas au courant ? Tu crois que je sais pas qu’il va finir par voir que mon ventre grossit pas, et que dans le fond, j’ai dit ça parce que j’ai voulu qu’il se souvienne et qu’il reste près de moi… J’ai mal, ok ? Ça me fait profondément chier, et si je veux pas en parler c’est pour une raison précise, alors arrête s’il te plait. » Il arque un sourcil et hoche positivement la tête. Je vais avoir la paix pour les prochains… Deux ou trois jours. Je reprends la marche vers où on se dirigeait, et mon meilleur pote me suit de près. Un magasin me tente, alors on entre dedans et… Mon cœur se serre, mes jambes commencent à trembler. Je ressens des brûlures indescriptibles et horriblement chiantes au niveau du cœur, j’ai des papillons dans le ventre, ma tête cogne, mes mains deviennent moites. Ziggy Cole… « Viens on s’en va. » Je fais volteface vers la porte d’entrée du magasin, espérant que Dig ait vu ni Zadig, ni moi. Une fois de plus, je me fais attraper par le bras et ramener à l’ordre. J’ai l’air d’une gamine en deuxième année. Je me sens ridicule d’un coup. Tenter de me sauver du mec à qui j’ai dit que j’étais en cloque alors que c’est faux, mais à quoi ai-je pensé ? Évidemment, j’suis sarcastique. Bordel, j’ai pas envie de faire face à ça. « Cesse de te sauver. » me murmure Zad. Je tente de reprendre mon rythme cardiaque habituel, échec lamentable. J’ai l’impression de suer à grosses gouttes et de ne rien pouvoir faire pour arrêter. Je mords ma lèvre tellement fort qu’elle risque de craquer sous la pression de mes dents, je suis nerveuse et ça paraît. « Tu vas m’le payer. » Cole se retourne et me voit. Mon enfer a commencé il y a deux semaines, et j’ai la vague impression que ça ne s’arrêtera pas de si tôt.

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