spencer ▬ Our love would be forever, and if we died, we died together

(c) tsouri.

SPENCER KATHLEEN WHISPEAR-SAND
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J'ai actuellement 18 ans, j'habite à San Francisco depuis 2 mois. Je suis célibataire. Je suis née le 15 Avril. Je fais des études de psychologie. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Pourquoi est-ce je prends toujours tout dans la figure alors que je ne le mérite pas ? Je suis amoureuse, naïve, complètement idiote, je suis une suiveuse et plus souvent une looseuse qu'atre chose. Je continue ? Je ne suis pas jolie, je ne fais pas un 95D, ni 1m75, je ne me soule pas tout les week-end et je ne couche pas à tout va. Et tu te demandes toujours pourquoi ?
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Nope. Jamais
ADMIRES-TU LES FUCKERS ? Pourquoi est-ce que je les admirerais ? Sont-ils plus heureux que moi sous leurs super masque de héros ? A trop se pencher pour être admiré, on finit par se casser la figure. Je préfère être en bas et être heureuse qu'au sommet et en équilibre.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Pire que Romeo&Juliet c'est la nouvelle et désastreuse histoire de Ziggy&Spencer. Je l'affirme.

(c) REgina

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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18 Juin 2008

Cher journal.

Je suis une idiote. Oui, une belle idiote. Pourquoi est-ce que j'ai fais ça ? C'est ridicule. Simplement idiot. Oui, moi, Spencer Whispear-Sand, je suis une totale idiote devant les aléas de la vie. Pourquoi est-ce que rien ne se passe comme dans les films ? Je n'ai que 16 ans, je suis une princesse dans un empire en sucre et il aurait du comprendre ça. Ne pas me briser le cœur de façon si brutal. Parce que les pleurs font fondre le sucre et laisse la princesse sans royaume. Voilà ce que je peux dire aujourd'hui.
Oh, bien sur mon cher journal, tu ne sembles pas bien comprendre. Je t'en ai parlé si souvent pourtant. l'objet de mon malheur tiens pourtant en si peu de lettre. Ziggy. Il s'en va. Sans moi. Sans mon frère. Sans rien dire. Plus rien. San Francisco. Quelle idée ! C'est si loin d'ici... Et à cause de moi en plus. Il fallait que j'en ai le cœur net. Je lui ai demandé si c'était à cause de moi. Pas seulement qu'il m'a répondu. Donc c'est quand même à cause de moi. Mais quand même. San Francisco ! L'autre bout du monde. Ou des Etats-Unis du moins. J'ai l'impression que l'on m'arrache le cœur. Je l'ai embrassé. Il était là, devant moi, à moitié furieux de m'écouter le retenir et je l'ai embrassé. Pendant un instant il n'a pas réagi. Comme si... comme si il l'attendait aussi, comme si ça avait de l'importance. Mais je dois me faire des idées. L'instant d'après il m'a repoussé, avec douceur, mais il n'était déjà plus le même. Est-ce que tout à changé en une fraction de seconde. Pour lui ce n'était pas possible. A cause de mon frère, à cause de notre différence d'âge. Je resterais comme une idiote. Je ne voulais pas lui laisser la victoire. Mais je suis partie, les larmes aux yeux et la tête baissée. Voilà où j'en suis. Je pleure sur mon écrit et ça me fais mal. Mal au cœur parce qu'à l'heure qu'il est, il se trouve dans un avion pour San Francisco. Et moi je suis là, toute seule.

Mon thé est froid maintenant. J'écoute le duo Dido et Eminem, ça me donne le blues. J'ai des maths à faire pour demain, mais je n'ai pas le cœur à travailler. Surtout pas des maths en faites. Je chante à mi-voix alors que la musique me permet d'entendre tout ce qui se passe dans la maison. Bro' va bientôt rentrer. Si il me voit en train de pleurer il va se douter de quelque chose. Il vaudrait mieux que non. Alors je suis là à te dire tout ce que j'ai sur le cœur. Je le connaissais depuis si longtemps... Il a été un étranger, un professeur de maths, un ami de mon frère, un second frère, une toquade d'enfant puis un réel amour. Apparemment partiellement partagé. Pas assez... Je n'ai pas été à la hauteur. Je m'en veux. Pourquoi est-ce que je ne me suis pas tus ? Si je n'avais pas été si égoïste à vouloir le garder près de moi, aurais-je trouver les mots pour le retenir ?

Oh mon dieu, Bro' est là. J'entends la porte claquer. Respirer un grand coup et trouver une excuse. J'ai du me disputer avec Sandra, après tout. Ah bon, Ziggy est parti ?

Je te laisse cher journal, il va encore se moquer de moi si il voit que j'écris.

(c) Tsouri

DON'T LET ME GO
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22 Août 2010

« Hey bro', c'est ta frangine. Tu sais, la fille que tu as laissé à l'aéroport tout à l'heure ? Bon, je voulais juste te dire que, voilà, je suis arrivée, j'ai ma chambre, je n'ai perdu aucun bagage et... bah écoute ça. Tu vas me manquer espèce d'abruti, tu sais ça ? J'te rappelles bientôt. »

Et voilà, me voilà à San Francisco. Pourquoi avoir choisi de venir ici ? Pour Ziggy ? Non... Même si... Enfin, je suis surtout là pour mes études. La psychologie. Un domaine dans lequel les maths ne servent qu'à compter ce que me doivent les gens ou le temps d'un traitement. J'ai laisser mon frère à Chicago. Je le soupçonne assez fortement d'être heureux sans moi, d'un côté. Une fille à la maison, ça fait mauvais genre pour ses conquêtes. Alors here I am. Ouvrir grand les yeux sur un nouveau monde, ça ne me fera pas de mal, si ?