CHARLIE ♦ you\'re so fucked up

(c) heart uncharted

CHARLIE BEJAMIN BENNETT
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J'ai actuellement vingt-cinq ans, j'habite à San Francisco depuis toujours. Je suis marié. Je suis né le dix-huit août 1984. Je suis journaliste. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Tout simplement une question d'ascendance, ses parents ont une situation très aisée et c'est même le cas depuis plusieurs générations, alors il en profite. Il a toujours vécu de la sorte, sans être privé de rien et presque sans aucune autorité de la part de son père sans arrêt en voyage professionnel et trouve ça affreusement normal.
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Pendant très peu de temps, en effet, il passa « de l'autre côté », celui des fucked. Juste après les partiels de sa première année de droit, son père a reçu les résultats catastrophiques de Charlie, qui soit dit en passant avait d'autres choses bien plus intéressantes à faire que d'aller étudier le code pénal ou civil. Suite à cet échec, il décida de couper les vivre à son fils et cessa d'alimenter excessivement son compte en banque. Chose qui ne dura que très peu de temps puisque Charlie s'empressa de menacer son père de dévoiler ses infidélités à sa nouvelle femme preuve à l'appui. En effet, sa plus récente maîtresse avait été une des très proches et très fidèles « amies » du jeune homme... Autant vous dire qu'il n'a pas manqué d'argent très longtemps.
(question pour fuckers) MEPRISES-TU LES FUCKED ? Du mépris peut-être pas, à limite une forme de pitié mais surtout de l'indifférence. Les personnes de chacun des groupes sont clairement différents, ne serait-ce qu'au niveau de leur caractère, ce qui n'est pas forcément propice à créer des relations. Il montre donc un détachement vis-à-vis de la plupart d'entre eux.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Non. Enfin si, mais seulement pour l'histoire avec une personne de l'autre groupe. Qui a parlé d'amour et de Roméo et Juliette ? D'ailleurs, si les deux fameux personnages devaient appartenir à un groupe, ce serait définitivement les fucked, il suffit de voir leur fin. La seule ressemblance entre l'histoire de Charlie et Isobel et les héros shakespeariens, c'est que comme eux ils sont mariés.

(c) CHERRYLIPS™

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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« Merde. » Un mouvement brusque juste à côté de lui, un cri, un juron prononcé par une voix féminine. Aussi étrange que cela puisse paraître, Charlie était habitué à ce genre de réveil. Il avait encore trop bu la veille et encore une fois, il n'avait pas été le seul. Il enfonça sa tête un petit peu plus dans l'oreiller, ignorant la voix féminine il n'était pas encore tout à fait réveillé alors il pouvait peut-être profiter de quelques minutes ou heures de sommeil supplémentaires. « Merde. Merde. Merde. » Son lourd soupir aux mots de la jeune fille se perdit dans l'oreiller, et il s'apprêtait à dire quelque chose pour faire revenir le silence mais ses esprits lui revinrent comme une grande claque dans la figure. Il releva sa tête d'un mouvement un peu trop brusque pour son état et se retrouva face au visage d'une jolie brune qu'il connaissait trop bien. Les souvenirs lui revenaient au fur et à mesure. Vegas. Une soirée avec ses potes. Isobel. Il ne l'avait pas revu depuis des années, depuis qu'ils s'étaient perdus de vue mettant fin à leur relation -quelle qu'elle soit. Ils étaient tous les deux étudiants dans la même faculté de droit. Elle était différente, il l'approchait, elle lui résistait, il continuait à la séduire, à la pousser à bout pour qu'elle cède. Et lorsqu'elle le fit, moment qu'il choisissait toujours pour fuir, il ne put pas se résoudre à mettre un terme à leur relation. Il ressentait quelque chose d'autre pour elle, quelque chose de totalement inconnu sur lequel il ne voulait surtout pas mettre un nom... Il n'était pas le genre de mec à tomber amoureux, il n'était même pas le genre de mec à rester plus de six mois avec la même fille et pourtant il ne s'était pas lassé d'elle pendant ses quatres années d'études. Il ne l'avait pas revu depuis des années et elle réapparaissait aujourd'hui dans sa vie comme une bombe à retardement, et il semblait ne rester que quelques secondes avant l'explosion. Tout était allé très vite, il avait croisé son regard, ils s'étaient approchés l'un de l'autre puis s'étaient embrassés. Ils avaient bu. C'était à peu près tout ce qui lui revenait jusqu'à ce qu'il sente un métal froid contre sa nuque. Il venait de porter sa main gauche à sa nuque... Le complément de souvenir manquant lui revint. La pseudo-cérémonie de mariage made in Vegas. Leurs rires qui traduisaient leur excès d'alcool alors qu'ils passaient au doigt de l'autre les alliances à un dollar. Leur fin de soirée à l'hôtel. Charlie leva son regard vers le visage affolé de la brune qui avait les yeux rivés sur la bague. « Izzie. » Il prit un ton parfaitement sérieux jusqu'à ce qu'elle se tourne complètement vers lui. Elle était visiblement assez gênée par la situation, mais le jeune homme ne put s'empêcher d'afficher un sourire en coin sur ses lèvres. « Ou je devrais plutôt dire madame Bennett. » Il reçut un regard noir de sa part; il n'en attendait pas moins d'elle. Ils rentrèrent ensemble à San Francisco, mais aucun mot ne fut échangé. A leur retour, elle avait insisté pour que la nouvelle ne fasse pas le tour de la ville, qu'ils restent discrets et évidemment qu'ils trouvent une solution au plus vite. Sauf que le jeune homme était bien trop amusé par la situation pour envisager quoi que ce soit. Il avait désormais terminé ses études et avait été engagé dans un journal. Sa vie était bien trop rangé pour se priver d'une situation comme celle-ci. Il savait que c'était un parfait moyen d'entrer à nouveau dans sa vie, et puis il ne se lassait vraiment pas de ses réactions hystériques à chaque fois qu'il faisait allusion à leur mariage imprévu. D'autant plus qu'il voyait bien que malgré son attitude réticente, elle n'était pas aussi mécontente de la situation.