SERENA ♣ how could you be so heartless?

(c) tumblr.

SERENA ANNABELLA VALENTINO
- - - - - - - - - - - - - - - - - -

J'ai actuellement 26 ans, j'habite à San Francisco depuis 6 ans. Je suis dans une relation libre un peu comme sur facebook. Je suis né(e) le 13 novembre 1984. Je suis danseuse et on dira presque professionnelle. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : moyenne

- - - - - - - - - - - - - - - - - -

QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Je suis l'exemple typique à ne pas suivre. J'aurais pu être une "fucker" incontestée seulement je ne peux ni aller contre ma nature qui n'est pas réellement celle d'une personne à coucher ,à droite et à gauche, à être étonnement manipulatrice et mauvaise et je ne peux encore moins renier mes sentiments. Je suis amoureuse de lui. Certainement un peu trop pour me rendre compte qu'il se fiche de moi. En somme j'accepte de devenir son objet. Il m'appelle quand il veux et je répond sans cesse présente. C'est naïvement stupide mais je n'y peux rien. Au fond ça a toujours été comme ça dans ma vie. J'ai toujours été certainement trop faible et idiote pour réaliser que les autres profitaient sans scrupules de moi. Et je ne pourrais rien leurs reprocher car c'est entièrement de ma faute je les laisses faire. En gros je suis une fucked.
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Pas réellement, mais disons qu'un jour si on commence à trop me chercher et bien la gentille petite Serena fera vite sa disparition. J'ai beau être gentille mais il arrive un moment où il faut que les choses change et je pense que ce moment est bientôt venue. Même si se servir des autres et leurs faire plus ou moins du mal sans aucune raison valable juste parce qu'ils ne protestent pas n'est pas ma tasse de thé, si c'est une nécessité je n'hésiterais pas.
ADMIRES-TU LES FUCKERS ? Si je les admires? C'est bien loin d'être le cas. De mon point de vue je les perçoit comme étant des personnes pour qui le seul plaisir n'est autre que la méchanceté gratuite. Je me dis surtout qu'il faut être sacrément vicieux et perfide , pour pouvoir penser à faire certaines choses aux autres. Enfin chacun fonctionne différemment seulement selon moi, ce n'est pas parce qu'on pense être supérieur à l'autre qu'il faut forcément faire en sorte de le mettre au plus bas.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Une histoire d'amour plus ou moins mais à la roméo et juliette je n'irais certainement pas jusque là. J'ai bien l'impression que dans cette "relation libre" car je ne peux qualifier ce que j'ai avec maxim de "couple", je suis bien la seule à être réellement attachée. Disons qu'aussi difficilement avouable cela puisse être, je l'aime et je me dis qu'un jour peut-être il changera de comportement. En attendant je le laisse faire ce qu'il veux sans rien dire.

(c) Misery angel

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I'VE GOT SOME ISSUES THAT NOBODY CAN SEE. AND ALL THE PIECES OF MOTIONS ARE POURING OUT OF ME.

Serena. Une petite blonde aux yeux perçants marchait à toute vitesse dans les couloirs de l'école d'arts de la scène où elle étudiait. Elle était en retard, drôlement en retard. C'était la faute de son fichue réveil. Serena était le type de personne qui détestait être en retard et surtout qui n'appréciait guère qu'on lui reproche des choses. Son prof de théâtre allait forcément se faire un plaisir de la mettre plus bas que terre et elle n'aurait pas d'autres choix que de laisser les autres rire d'elle, et de son retard en somme. Pendant l'espace de quelques secondes elle ressentie l'envie poignante de ne pas assister à ce cours de prétexter être tomber malade, seulement si elle n'y était pas aller. Elle ne l'aurait certainement jamais rencontrer ,lui. Ce fut donc des plus essoufflée que Serena arriva avec une bonne vingtaine de minutes en retard. « Rachetez-vous un réveil mademoiselle Valentino! Allez donc vous joindre à vos petits camarades. » Serena poussa un léger soupir d'agacement, puis sans même réellement s'excuser de son manque de ponctualité elle alla s'assoir avec les autres. « Je disais donc vous allez me préparer un petit travail d'interprétation, un passage de roméo et juliette un véritable bonheur. En duo donc... » A cet instant précis le calmait qui régnait sur la pièce se dissipait peu à peu. Chacun cherchait son futur/sa future partenaire. « Oh et avant toute chose j'oubliais de vous dire que pour ce petit travail qui sera très important pour votre moyenne, je choisirais votre partenaire pour vous. » On pouvait remarquer les visages se décomposer peu à peu. Connaissant le professeur de théâtre qui n'était rien d'autre qu'un sadique de première il ferait exprès de faire des binômes plutôt explosif. « Très bien alors Sergio avec Anna' , Laura avec enzo (…) Et Serena avec Maxim! » En entendant son nom Serena se redressa immédiatement. Elle tourna la tête dans la direction de Maxim. Ils avaient beau être de la même année et surtout étudier dans la même école, elle ne le connaissait que de nom. En réalité elle ne l'appréciait pas réellement. Il ne l'intéressait pas. Il avait cet air si « bourgeois » et supérieur qu'elle ne supportait pas. Il lui adressa un léger sourire. A la fin du cours il s'approcha d'elle tout naturellement. « Tu devrais être enchantée que je sois ton roméo. Quand est-ce que tu es libre pour qu'on répète? » Elle le regarda dans l'incompréhension totale. Elle n'avait pas réellement envie de comprendre son ironie ou bien son humour. « Je...Et bien quand tu veux! » Elle était légèrement troublée. Elle ne lui avait jamais réellement adresser la parole, alors elle se voyait bien mal jouer une pièce de théâtre avec lui. « Demain soir 20h, dans ma chambre, et ne soit pas en retard! » répondit-il avant de lui faire un clin d'oeil. Elle le regarda s'éloigner. Elle lui aurait bien proposer un autre endroit que sa très chère chambre mais elle n'en eut pas vraiment le temps. Il était déjà partie. Ce soir là elle n'avait pas réellement eut l'envie bien précise d'aller le rejoindre dans sa chambre cela faisait légèrement étrange et pourtant sa moyenne en dépendait. Ils passèrent donc leurs soirée à réviser leurs rôle mais surtout à discuter. Et sans même s'en rendre compte Serena commençait à plus ou moins apprécier la personne qu'était Maxim. C'était peut-être idiot mais il réussissait à la faire, rire et sourire sans même avoir besoin de bouger le petit doigt. Les jours passaient et ces deux personnes qui n'étaient rien l'une pour l'autre pouvaient désormais être qualifier comme étant des amis. « Hé...Mais arrête...Maxim tu veux pas être sérieux cinq minutes! » Maxim s'arrêta net dans son élan il la regarda. « Très bien mais alors seulement pendant cinq minutes! » Serena lui souria. Son regard était emplie de malice. Elle soupira et fit mine de ne pas tenir compte de ce qu'il venait de dire puis elle attrapa un coussin et le lui jeta en pleine face. « Oh et bien si c'est la guerre que tu cherches jeune fille! » dit-il avant de se jeter sur elle. Ils étaient souvent comme ça l'un et l'autre. Toujours entrain de se chercher. Enfin ça ce n'était que lorsqu'ils étaient seuls tout les deux car lorsqu'il était en présence de ses "autres" amis Maxim ne se faisait pas prier pour devenir une personne plus ou moins différente.

I'M ONLY GONNA BREAK BREAK YOUR BREAK BREAK YOUR HEART.

« S. Je peux savoir ce que tu es entrain de faire? » Serena était assise par terre dans un coin des vestiaires. Cela faisait très précisément un an qu'elle fréquentait Maxim. Elle daigna à peine relever la tête vers lui plongée dans ses pensées. « Serena je te parle! » déclara-t-il la voix voilée par l'agacement. Voyant et surtout sachant qu'il ne lâcherait pas l'affaire elle se redressa légèrement. « J'en sais rien. Je ne vais pas y aller Max' je flippe trop j'arrive à rien et puis je vais pas leurs faire perdre leurs temps! » C'était bien la première fois de sa vie qu'elle ne croyait pas assez en elle pour avoir envie d'abandonner. Ce n'était pas son comportement habituel mais ces derniers temps la pression était certainement trop lourde et elle ne supporterait pas d'avoir un seul et unique échec sur la conscience. « Attends...Tu es sérieuse? Tu pense sincèrement que si tu étais si mauvaise tu serais ici encore aujourd'hui. Et franchement je n'ai jamais vue quelqu'un danser aussi bien que toi et je ne dis pas cela parce que j'ai été ton roméo l'an dernier ni même parce que je suis ton ami je dis cela parce que je le pense. Alors tu va te relever et tu va te dépêcher d'aller donner à ces gens ce qu'ils attendent. » Voilà comment en l'espace de quelques futiles secondes monsieur avait réussit à faire plus ou moins disparaître tout son stress. Disons qu'elle était très bonne dans sa catégorie mais qu'elle manquait énormément de confiance en elle. C'est ainsi qu'elle finit par passer au delà de toute sa peur. Quelques jour plus tard Serena qui avait la très certainement mauvaise habitude de rester avec Maxim, se trouvait donc avec celui-ci. Plus elle s'approchait de la liste des personnes prises et plus elle sentait une montée d'adrénaline en elle. C'était certains elle ne supporterait aucunement de ne pas être prise. D'autant plus que de changer un peu d'air lui ferait le plus grand bien. « Je peux pas regarder alors tu sera mes yeux! » déclara-t-elle tout en lui tenant la main. En réalité elle était plus entrain de la lui broyer. Il étouffa un léger rire et regarda la liste attentivement. Il avait beau faire le fier mais il n'était pas des plus rassurer non plus. Il savait qu'il était le meilleur "acteur" de cette école mais on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. « Alors...hm...Tu es prise et....Moi aussi! » déclara-t-il tout en affichant un radieux sourire. C'était une joie de partir avec la compagnie, mais avec elle c'était encore mieux. Pas spécialement car c'était elle mais plus parce qu'il la connaissait bien et que depuis un certains temps elle monopolisait son emploi du temps. « OH MON DIEU C'EST GÉNIAL ON VA ALLER A SAN FRANCISCO! » A ces mots Serena n'hésita pas une seconde et lui sauta dans les bras. Certainement une montée d'adrénaline. Une nouvelle comme celle-ci ne pouvait qu'embellir sa monotone journée.

« Serena t'es certaine que ça va bien tu tire une de ces tête ma pauvre on dirait que tu as vue un fantôme. » Cela faisait maintenant quelques semaine que Serena se trouvait à San Francisco. Changer de rythme et de vie ne lui était à première vue pas difficiles, seulement ce jour là tout fut différent. Elle était dans un bar comme pratiquement chaque soir en compagnie de diverses personne qu'elle avait rencontrer ici. Contrairement aux soirs précédent son regard était aujourd'hui vide. Vide de tout sens. Elle fixait le liquide à base d'alcool qui se trouvait dans son verre, littéralement absorbée par un nuage de noirs pensées. SA voix la fit revenir à la surface de la planète. « Je ne suis pas d'humeur. » Elle n'était pas le type de personne à être méchante avec qui que ce soit sauf en cas de nécessité. Hors aujourd'hui elle ne supportait la présence de personne. Elle ne savait d'ailleurs pas bien ce qui la retenait encore ici. « Qu'est-ce qu'il t'arrive? » déclara-t-il perplexe. Il ne comprenait absolument pas pourquoi sa bonne humeur avait fait soudainement sa disparition, à vrai dire cela ne lui plaisait pas réellement de la voir ainsi. « Ma famille me manques et puis ici les mecs sont tous des crétins non mais on dirait que c'est écrit "ma vie sexuelle est facturée à l'heure" en plein milieu de mon front. » avait-elle finit par dire avant de laisser échapper un soupir. Il était vrai que depuis son arriver elle n'avait presque eut que des propositions des plus indécentes comme si elle en avait quelque chose à faire. C'était certainement idiot mais elle ne se sentait pas ou plus à sa place à San Francisco. « N'importe quoi. Tu sais quoi je te kidnappe pour la soirée ça va te changer les idées. » Il la regarda intensément. Il comptait bien faire en sorte de rendre sa journée bien moins déprimante qu'elle ne semblait l'être. Après tout depuis il la connaissait plus ou moins bien et savait quoi faire lorsqu'elle avait une baisse de 'régime'. « Tss j'en sais trop rien. » Elle ne daigna même pas le regarder. Ne détachant pas son regard de son verre. A cet instant précis la seule et unique envie qu'elle avait c'était de prendre le premier avion et rentrer chez elle, avec ou sans ses affaires. « Est-ce que j'ai dis que tu avais le choix. Aller ne discute pas jeune fille! » C'est à partir de ce soir là que tout changea. Que sa vie prit une nouvelle fois une tournure différente. Allez savoir comment ni même pourquoi ils avaient tout deux terminer la soirée dans le même lit. Au fond ils en avaient envie depuis longtemps. Cela ne s'arrêta pas à une histoire d'un soir du moins ce fut le début d'une longue et interminable liste d'histoire d'un soir. Serena n'avait pas l'habitude de coucher avec une personne sans réellement être dans une relation stable et importante avec, seulement avec Maxim c'était différent. Elle n'avait pas réellement mit bien longtemps avant de tomber littéralement amoureuse de lui. Elle ignorait si pour lui elle n'était qu'un jeu, elle ne s'en souciait pas réellement. « Max rend moi ma robe! » Ce jour là de nombreux cris émanaient de chez Maxim. Il avait passer la nuit avec Serena une fois de plus. Celle-ci sortait de la douche entourée de sa serviette, elle était partie en quête de sa robe pour la fameuse soirée où elle était conviée. Ce ne fut qu'après dix minutes de recherches interminables qu'elle remarqua finalement que Maxim devait l'avoir cacher juste pour le plaisir. Elle se retourna donc vers lui et devinez quoi. Monsieur qui était bien plus grand qu'elle avait décider de 'prendre sa très chère robe en otage' « T'es tellement mignonne quand tu t'énerve! » déclara-t-il amuser par la situation. Il aimait bien la voir devenir légèrement hystérique juste pour une simple robe. Il l'agitait sous son nez. « Ce qui est bien moins mignon c'est que je vais finir par me faire tuer si j'arrive en retard! Allez c'est bon je rigole plus redonne la moi! » Si il y avait bien une chose que Serena détestait c'était être en retard, alors pour le coup elle ne rigolait réellement pas. « Si tu la veux il faut venir la chercher! » Il afficha aussitôt un sourire fier, il aimait bien les propos qu'il venait de tenir. Après tout il pensait avoir gagner. Gagner quoi aller savoir, mais il pensait avoir le dernier mot. « Je ne rigole pas! Bon très bien tu sais quoi. Tu veux ma robe garde là mais met toi bien ça dans le crâne. Si je ne peux pas avoir ma robe. Tu ne peux plus m'avoir si tu vois ce que je veux dire. » C'est à cet instant que Serena se mit à sourire à nouveau. Elle avait toujours le chic pour trouver l'argument qui tuait. « Tu es déloyale! » dit-il tout en lui tendant sa robe. Vaincu il l'était mais il se rattraperait une autre fois. « Non juste intelligente. Allez dépêche toi d'aller te préparer! » Elle attrapa donc sa robe et se rendit fièrement en direction de la salle de bain histoire d'être fin prête. Quelques minutes plus tard, ils partirent tout deux se rendre à cette fameuse soirée qui s'annonçait plutôt intéressante. « Serena t'en as mis du temps. J'ai presque finit par croire que tu ne viendrais pas. Et qui est ce charmant jeune homme? » Serena dévisagea légèrement Lily, sa nouvelle meilleure amie. Cette personne aussi adorable soit-elle n'avait jamais eu réellement de tact du moins pas à sa connaissance. « Petit contre temps je t'expliquerais plus tard. Lui? Et bien cest... » Elle répondit donc naturellement quand soudain elle ne sut quoi répondre. Il est vrai que la majeur partie de ses fréquentations connaissaient également Maxim donc elle n'avait jamais réellement eut besoin de le présenter et disons que dans sa tête tout était trop brumeux pour qu'une réponse net et précise ne sorte de sa délicate bouche. Elle ignorait si ils étaient de simple amies , si ils entretenaient une amitié améliorer ou bien si mieux que ça ils étaient un couple. « Son petit ami! » Voyant le léger mal aise qui était entrain de s'emparer de la pièce, Maxim répondit cela le plus naturellement du monde. Il aimait prendre des décisions des plus impulsives et après tout il mourrait d'envie de l'embrasser. Elle était si belle ce soir là qu'aller savoir pour quel raison stupide il n'aurait pas supporter de la voir forniqué avec n'importe qui d'autre. « Je vois tu avais donc oublier de me dire ça petite cachotière. Il faut que j'aille d'autre invités je reviens. » déclara Lily légèrement sous le choc. Elle était partagée entre plusieurs sentiment la colère et la joie. Elle était mécontente de l'apprendre ainsi mais d'un autre côté elle était contente pour Serena. « Max, c'était quoi ça? » Serena attendit que Lily soit assez loin pour ne pas les entendre. Elle le regarda avec son regard des plus inquisiteurs. Il jouait assez avec elle et disons que cela lui faisait perdre la tête. « J'en sais rien. J'avais juste envie de dire ça. » Elle le regarda indignée, poussa un léger soupir, puis le laissa là au milieu de toute la foule. C'était étrange mais pendant ne serait-ce qu'une seconde elle avait espérer, espérer qu'il souhaite réellement être avec elle, mais encore une fois elle c'était bien trompée. Un peu plus tard dans la soirée alors qu'elle se trouvait assise dans le jardin, elle le vit arriver près d'elle. « Tu sais tout à l'heure je ne plaisantais pas réellement. Après tout on passe tout notre temps ensemble c'est un peu comme si on sortait ensemble. Autant rendre les choses plus officielles. » Il la regarda, attendant une réaction n'importe laquelle. « ... » Celle-ci resta muette. Elle ignorait si quelqu'un avait mis quelque chose dans son verre , une substance susceptible de lui faire avoir des hallucination ou bien si il lui disait réellement cela. « Serena? » Elle termina par l'embrasser sans même répondre quoi que ce soit. Elle ne savait pas bien quoi dire et après tout elle avait attendu que cela arrive depuis tellement longtemps elle ne pouvait que s'en réjouir.

TELL ME WHAT YOU WANT TO HEAR. SOMETHING THAT WE LIKE THOSE YEARS.

« Toi et moi c'est finit. » Ces quelques mots résonnèrent dans sa tête. Elle qui était si joviale depuis un certains temps. La jolie blonde était tranquillement assise dans son canapé feuilletant un magazine de mode. Maxim avec qui elle sortait désormais depuis un bon moment venait de faire une entrée fracassante dans la pièce. Elle releva automatiquement la tête vers lui. « HEIN? QUOI ? Si c'est une blague elle n'est vraiment pas drôle. » Elle le savait très farceur mais si il y avait bien une chose qu'elle n'appréciait pas c'était ce genre de plaisanterie douteuse. Son coeur battait anormalement rapidement et disons qu'elle n'avait qu'une et unique envie avoir un pouvoir de télépathie ou une connerie dans le genre. Percer ce mystère qui lui donnait tant de frissons. « Je suis très sérieux je ne peux pas sortir avec toi! » Alors qu'elle s'était instinctivement lever pour être à la même hauteur que lui, elle retomba littéralement sur le canapé. Ne comprenant absolument rien de ce qu'il se passait. Elle pensait à un mauvais rêve et elle n'avait qu'une envie se réveiller. Ce n'était pas possible il ne pouvait pas lui faire ça. Il n'y avait aucune raison valable. « Et pourquoi donc? » déclara-t-elle faiblement. Elle ne savait pas bien comment réagir à vrai dire elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle voulait une raison et une bonne raison autrement elle ne s'en remettrait certainement pas. Elle était tomber amoureuse de lui et ce n'était pas tout les jours qu'elle pensait être réellement amoureuse de quelqu'un alors elle aurait bien du mal à se remettre de cette rupture sans en comprendre même la raison. « Parce que... » C'était les deux seuls mots qui étaient sortie de sa bouche. Elle releva automatiquement la tête, elle sentait les larmes lui monter. Mais elle ne pouvait pas craquer pas maintenant et surtout pas devant lui. Il ne méritait même pas qu'elle pleure pour lui. « Mais parce que ce n'est pas une raison valable. Tu sais quoi je ne veux même pas savoir. Casse-toi! » Sa peine était étrangement mêler à de la colère et elle préférait encore qu'il s'en aille maintenant plutôt que de supporter une conversation qui mènerait à un point mort. Il venait la voir tout sourire et venait lui annoncer qu'il la quittait sans avoir aucune raison et il pensait qu'elle allait bien le prendre il se foutait du monde. « Serena! Je.. » Elle ne lui laissa même pas le temps de s'exprimer. Après tout elle n'en avait pas la moindre envie. Tout ce qu'elle voulait c'était mettre fin à cette conversation. Elle n'en revenait toujours pas. Elle se leva et lui indiqua le chemin de la porte. « C'est bon j'ai très bien compris le message. Alors tu rien du tout , tu prend tes affaires et tu sors s'il te plaît. » Ce ne fut qu'une fois qu'il fut sortie de l'appartement qu'elle se laissa glisser sur le sol, le long de sa porte d'entrée. Ses larmes coulèrent à une vitesse ahurissante. Elle attrapa son téléphone portable et envoya un sms à Lily. Le genre de message qui prouve bien qu'il y a une urgence dans l'air. Une poignée de minutes plus tard et Lily était enfin là. « Je suis venue dès que j'ai pu. C'est quoi le problème? » Lily dévisagea Serena qui semblait anéantie. Elle avait pleurer c'était une certitude et n'avait certainement plus assez de force pour continuer de le faire. On pouvait voir une lueur d'inquiétude dans les yeux de Lily. « Il m'a larguer. » Ces mots sonnaient étrangement, elle n'arrivait toujours pas à réaliser. Réaliser que son histoire avec lui était terminer. Elle avait voulut parraître forte devant lui mais au fond en quelques mots et surtout en quelques minutes il avait définitivement réussit à la briser. « PARDON? » s'époumona Lily. « Je...Je crois que je vais devenir folle! » C'est ainsi que la soirée se termina. Serena mit énormément de temps à se remettre de cette rupture. Disons qu'elle ne s'en était toujours pas remise le jour où celui-ci refit son apparition. Tout ce qu'elle avait réussit à faire , c'était parraître heureuse et forte. Sourire pour ne pas inquiéter les autres mais une fois seule elle s'enfermait dans sa chambre et n'en sortait plus jusqu'au lendemain. Sa vie ne rimait plus réellement à grand chose. Un beau jour alors qu'elle était entrain de se préparer à sortir la sonnerie de sa porte d'entrée se fit entendre. « Une seconde j'arrive... » Elle se demandait qui donc pouvait bien passer à l'improviste et en toute honnêteté en ouvrant la porte elle ne savait pas bien si elle devait se réjouir ou non. « ...Qu'est-ce que tu fais ici? » Depuis leurs rupture elle ne l'avait pas réellement revue enfin si une seule fois lorsqu'elle lui avait ramener deux ou trois affaires qui trainaient chez lui. Elle espérait juste qu'il n'était pas revenue pour cette petite chemise bleu qu'elle aimait tant sur lui et qu'elle avait stupidement décider de garder symboliquement surement. Ils n'étaient plus en couple , ils n'étaient plus amis alors pour elle c'était plutôt étrange de le voir ici. « Je...suis désolé, mais la vie de couple n'est pas une chose pour moi et... » Elle n'était pas prête à l'écouter, pas maintenant. Elle ne le serait certainement jamais. Il ne voulait pas être avec elle et bien qu'il en soit ainsi mais les speach lui expliquant le pourquoi du comment c'était beaucoup trop à supporter. Elle le coupa donc immédiatement. « Et rien du tout je suis une grande fille tu n'as pas besoin de te justifier! » Elle tentait du mieux qu'elle le pouvait de ne pas croiser son regard. Sentir sa présence à quelques centimètres d'elle était déjà assez insupportable comme ça. « Serena il faut que... » Elle le regarda. La distance qui les séparait se faisait de plus en plus minime voir inexistante. Elle c'était promis de ne pas retomber dans le panneau jamais, mais c'était bien plus fort qu'elle. Elle ne pouvait pas lutter. « Tais-toi et embrasse-moi! » avait-elle dit avant que les choses ne redeviennent plus ou moins comme elles étaient. Le seul problème dans toute cette futile situation n'était autre qu'il n'y avait rien d'officiel entre eux. Il ne voulait pas être en couple ou du moins pas avec elle. Aujourd'hui ils sont donc en union libre et en réalité il profite bien plus qu'elle. Mais après tout il faut bien faire des sacrifices quand on aime.

NO WALLS CAN KEEP ME PROTECTED. AND IN THE CROWD I SEE YOU WITH SOMEONE ELSE.

Je suis une fille ordinaire, la petite blonde commune à tant d'autre, je mène une existence relativement ordinaire. Aucun monument ne sera élevé en ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. En dépit de toute cette montagne d'introduction stupide je dois finir par dire qu'en mon âme et conscience et du haut de mes vingt trois ans j'écris dans un journal intime. J'écris comme si je me retrouvais dans le corps d'une enfant de neuf ans en mal d'amour. C'est une étrange sensation qui s'empare de moi. Pour en revenir à l'amour et bien l'amour c'est la plus grosse connerie du monde. Si un jour une personne quelconque tombe par hasard ici il y a une chose importante à savoir sur moi. J'ai aimé un être de tout mon coeur, de toute mon âme, et pour moi cela suffit à remplir une vie. Les esprits romanesques considèreront cet amour comme une magnifique histoire et les cyniques comme une tragédie. Pour moi c'est en réalité un peu des deux. Mais qu'importe au bout du compte, le regard qu'on choisit d'y porter, il ne change rien au fait que cet amour a été au centre de ma vie. Je suis longtemps rester là, allongée dans mon grands lit. Dans un silence de marbre glaciale qui ferait presque froid dans le dos. Avec pour seule activité de faire coulé des litres et des litres d'eau hors de mon corps. Mes larmes souvent, trop souvent ont coulés depuis peu. Il faut dire que je m'évertuais à déclarer que je n'était pas amoureuse de lui, même si au fond de moi j'étais persuader du contraire. En y réfléchissant bien je n'est pas envie qu'il m'appartienne, qu'en nous regardant les gens s'esclaffent « c'est un couple », ni même qu'il m'embrasse. Je me contrefiche bien de tout ça. Tout ce que je veux c'est qu'il me respecte un minimum. Au fond j'aurais beau dire n'importe quel connerie à ce sujet, c'est encore plus complexe que cela. Un sentiment bien plus poignant , brutal et horrible. Quelque chose d'inexplicable qui va certainement finir par me détruire. Je passe mon temps à penser à lui. Je me demande ce qu'il fait avec qui il est. Généralement quand il parle d'elle , sa meilleure amie , j'en suis jalouse. Pas parce que mon esprit critique pense qu'il se passe quelque chose entre eux , non loin de là simplement parce que je sais que je ne compterais jamais autant qu'elle. Que jamais il ne parlera de moi comme il sait si bien parler d'elle. Quand il n'est pas là, je me demande souvent où il est , si il va bien , si il n'a pas de problème , si il a toujours un croquis de sourire accroché aux lèvres , si il ne joue pas avec le feu. Quand je le regarde , j'ai mal parfois, j'aimerais qu'il s'attache , qu'il tienne à moi. Je ne veux pas de clairs de lune , de fougueux baisers , de lettres enflammées ou autre conneries digne du stéréotype du roman à l'eau de rose. Je veux juste qu'il m'aime vraiment. Que lorsqu'on parle de moi ses yeux s'illuminent. Je veux qu'il sache que je suis là, je veux qu'il se ramène à quatre heure du matin parce qu'il a besoin de me voir, qu'il sonne à ma porte, même si il pleut qu'il est trempé , qu'il me réveille en plein rêve. Même si il s'est comporter comme un salaud quelques heures plus tôt, et qui sait même si il a la peste ou qu'il a tué quelqu'un. Je voudrais juste qu'il s'attache à moi. Au lieu de simplement passer un minimum de temps avec moi quand il n'a personne d'autre sous la main. Je ne sais pas si j'accepterais cette situation pendant encore longtemps. Car c'est entrain de me détruire. Ce sentiment fou. Ce truc qui bouillonne en moi et qui me dit que je serais très bien capable de me jeter sous une voiture à sa place. Et je sais que je le ferais. C'est plus fort que moi je n'arriverais certainement jamais à lui avouer et pourtant il doit déjà bien le savoir, je pourrais dire ce que j'en voudrais mais c'est définitif. Je l'aime.