A beautiful soul

(c) CHERRYLIPS™

ZOEY MAEVE PARKER
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J'ai actuellement 20 ans, j'habite à San Francisco depuis toujours. Je suis célibataire et j'ai du mal à faire confiance... Je suis née le 10 Novembre 1989. Je suis en 2ème année de médecine. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : moyenne

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ?

Je suis un mélange des deux, je dirais ... Je n'ai connu qu'une relation, je n'ai aimé qu'une fois et ça s'est très mal fini. Non seulement parce qu'il a fait de moi une Fucked, mais aussi parce que j'ai choisi de le larguer ... ça a été très dur, car je l'aimais. Mais si il y a une chose que je ne peux pas pardonner, c'est le mensonge et l'infidélité. Et quand une femme vient vous voir pour vous raconter ses ébats avec l'homme que vous aimez ... ça passe de travers, et ce même si il prétend que tout ça est faux.

AS-TU DÉJÀ ÉTÉ DE L'AUTRE COTE ?

Comme je l'ai dis, on l'est tous un peu ... un jour ou l'autre. C'est moi qui suis partie, c'est moi qui l'ai quitté, mais c'est lui qui m'a trompé. Dans les deux cas, ça fait mal, ça laisse des traces indélébiles.

(question pour fuckers) MÉPRISES-TU LES FUCKED ?

Au contraire, je les respecte au plus haut point. M'étant sentie légèrement humiliée et meurtrie, je sais, ou j'imagine bien, ce que l'on peut ressentir dans ces cas-là. Il n'y a rien de méprisant à être quitter ou à être humilier. Au contraire, dans ces moments-là, ce sont ceux qui font du mal qui sont méprisables.

(question pour fucked) ADMIRES-TU LES FUCKERS ? //

VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ?

J'en ai vécu une. Pas une histoire exacte de Roméo et Juliette, mais une partie qui y ressemble beaucoup. Il était plus âgé, il était beau et charmant, il était parfait à mes yeux. L'amour fou, évident et inconditionnel. Une passion unique, fusionnelle et dévastatrice. Moi, j'y croyais à notre amour. J'y croyais plus que jamais. Aujourd'hui, je ne crois plus en rien.

(c) Misery angel

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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Il était une fois, l’histoire d’une petite fille aux cheveux d’or. Elle était la prunelle des yeux de ses parents. Un cadeau et un miracle. Elle respirait la joie de vivre, elle avait un visage d’ange dont tout le monde tombait sous le charme. Mais derrière cette façade se cachait un petit démon qui donna du fil à retordre à ses proches …

On arrête tout … Ça fait bien trop cérémonieux, non? Je ne dis pas que tout est faux, car une bonne partie est vraie, mais tout de même … on a l’impression de lire un joli conte pour enfants. Je suis bien cette petite fille aux cheveux d’or et on m’a souvent répété que j’avais un visage d’ange, que personne ne pouvait foncièrement me faire du mal tellement j’inspirais la joie … c’était mignon comme compliment. Mais ne dit-on pas qu’il ne faut jamais se fier aux apparences? Oh, oui … j’étais un véritable petit démon.

Je suis née un vendredi 10 novembre 1989, ici, à San Francisco. Ma mère était infirmière et mon père était inspecteur. Ils s’adoraient et ont toujours été soudé l’un à l’autre. Ils ont mis du temps pour m’avoir, on leur avait même dit qu’ils risquaient de ne pas avoir d’enfants. J’étais donc leur petit miracle. Serait-ce donc étonnant de dire que j’ai été très aimé, très chouchouté? Pourtant, j’étais loin d’être le genre petite fille pourrie gâtée … je pense qu’ils ont su très bien manié les choses pour faire en sorte de m’enseigner les bonnes manières. Et je leur en suis reconnaissante, car j’ai pu voir ce que la plupart des enfants uniques deviennent … J’ai toujours été adorable, serviable, généreuse et attentive … je voulais suivre les traces de ma mère, et ce depuis que j’ai été capable de parler. Je voulais aider les gens, je voulais être utile. Mon seul soucis, c’était que je craignais la vue du sang … comment devenir médecin, si on craint le sang? Hé bien, je prouverais que c’est possible. Combattante et déterminée, ça aussi, je l’ai toujours été. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’obtenir, pour atteindre mon but. Les obstacles ne m’ont jamais effrayés.

Je n’ai jamais eu aucun soucis pour me faire des amis, car j’étais drôle, excentrique, délurée, fonceuse, un véritable bout-en-tain qui ne cessait de bouger et de s’amuser. J’aimais faire rire, et pour moi la vie valait la peine d’être vécue. Se plaindre, voir la vie en noire, je ne le concevais pas. Au contraire, quand je voyais quelqu’un de triste ou de malheureux, j’allais automatiquement vers lui pour redonner ce sourire qui compte tant. On m’a toujours connu ainsi. Optimiste et souriante. Un rien me faisait rire, toujours d’ailleurs, et j’étais une véritable passionnée … quand j’aime quelque chose, ou quelqu’un, c’est avec tout mon cœur. Tout comme lorsque je déteste. J’étais ainsi, jusqu’à Joshua …

Je l’ai rencontré, j’avais 18 ans. J’entrais dans ma première année d’étude de médecine. Il était déjà en 3ème année, en vu de devenir un grand chirurgien. Il m’a ébloui. Il n’y a pas d’autres mots. J’étais totalement sous le charme. Jusque là, aucun homme, garçon, ne m’avait intéressé assez pour me rendre vulnérable et tremblante. Or, chaque fois que je posais mes yeux sur lui, j’étais comme liquéfiée. Nous avons échangés quelques mots, quelques sourires et il m’a invité à sortir … j’ai accepté, évidemment. Et notre relation a été unique. Passionnée. Fusionnelle. Violente. On se disputait, on se criait dessus, on se réconciliait sous la couette, on se confiait nos soucis, nos rêves et nos envies pour le futur … et mon futur, je le voyais avec lui. Mais il faut croire que j’étais aveugle. Que je me voilais la vérité. Que j’étais trop naïve. Un jour, j’ai trouvé un numéro de téléphone dans sa veste, alors que j’allais la mettre à lavée … quand j’ai appelé, je suis tombée sur une femme. Voix inconnue. J’ai eu des soupçons. Mais j’avais confiance, donc je n’ai pas posé de questions. Jusqu’à ce qu’elle vienne me trouver, pour me raconter en détails leurs ébats … et me cracher à la figure qu’il ne m’aimait pas. Quand je l’ai confronté, il n’a pas nié … pour moi, ça voulait tout dire. J’ai pris mes affaires et je suis partie, pour ne plus jamais le revoir, le cœur blessé et fissuré à jamais.

A partir de ce moment-là, je me suis concentrée sur mes études, souhaitant me diriger vers la pédiatrie. Je me contente d’aventures, je ne dirais pas que je suis « facile », au contraire, je les choisis généralement bien, mais je ne m’engage jamais plus loin. J’ai bien trop peur de souffrir de nouveau. Il y a un véritable mur qui s’est installé autour de mon cœur, et qui n’est pas prêt de disparaitre.

Il y a peu de temps, j’ai rencontré quelqu’un. Un homme. Au supermarché, drôle d’endroit, non? On s’est rentré dedans par hasard et je dois avouer que le frisson qui m’a parcouru, je ne l’avais pas ressenti depuis Joshua … ça m’intrigue et m’inquiète en même temps. Je me refuse de savoir ce que ça signifie, de le découvrir. Mais je dois avouer que je suis curieuse … Je l’ai tout d’abord envoyé sur les roses, laissant transparaitre ma difficulté à faire confiance. J’ai été assez véhémente, dans le but de le faire fuir, pourtant, il souriait et ne laissait pas tombé l’affaire … ce qui était d’autant plus intriguant. Il s’appelle Gabriel, un prénom que j’adore, et il a 27 ans. Lorsque je l’ai poussé à me parler de lui, histoire de le mettre à l’épreuve, il m’a avoué être arrivé depuis peu à San Francisco dans le but de s’éloigner de son ex-femme … je me suis sentie stupide, je dois dire. Méchante et mesquine. Alors je me suis radoucie, et j’ai laissé faire les choses. Voulant jouer au devinettes, sûrement pour pimenter la rencontre et pour voir si il tiendrait vraiment à me revoir, j’ai donné mon numéro sous forme d’énigme. Maintenant, je n’ai plus qu’à laisser le destin faire les choses .. Si on doit se revoir, ça se fera …