JULES ♣ stupid say yes, smart say no.

(c) braindamage.

ANDREA JULES DAMARYS
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J'ai actuellement 23 ans, j'habite à San Francisco depuis toute petite. Je suis célibataire. Je suis né(e) le 7 Mai. Je fais des études de droit. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Une rencontre et tout ce qui en a découlé. Il faut croire que j’étais vraiment conne et naïve, en plus d’être totalement aveugle. Le truc c’est que je l’aimais vraiment et je me demandais toujours pourquoi il m’avait choisis moi et pas une autre. Mais à la réflexion faite, il ne m’avait pas vraiment choisi, ses potes l’avaient fais pour lui. Si je fais bien les compte on a eu au total :

- 1 pari gagné.
- 1 jules perdu.
- 1 une meilleure amie perdue.
- 1 cœur brisé.

Un peu beaucoup pour une seule soirée. Depuis ma vie est anéanti, et je suis rentrée – non par choix – dans la catégorie des baisées.

AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Oui, au commencement je l’étais, j’en étais même fière. Il faut dire que quand on née avec une certaine somme d’argent et un physique assez potable, on a tout de suite droit au truc de petite fille à papa. Le cheerleading, les fêtes à la fin des match, le jules parfait dans l’équipe de foot américain, la meilleure amie cheerleader parfaite, le poste de délégué…Ce qui au final nous inclus dans un cercle très envié qui n’en n’ont rien à foutre des autres, qui les manipulent même, bref les fuckers quoi.
ADMIRES-TU LES FUCKERS ? Non. En raison de tous ce qu’ils m’ont fais, ils peuvent aller se faire voir mais ce n’est pas pour autant que j’en oublis qu’il y a aussi des personnes extraordinaires, sympathiques ou bonnes. Le truc c’est que je n’ai plus confiance en ces gens donc je n’arriverais jamais plus à les admirer.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Il faudrait déjà que j’arrive à avoir confiance en l’un des leurs et puis, les apparences et les étiquettes ne faciliteraient pas les choses. Je serais toujours vu comme une ex-fuckers qui s’est fait trompé par son copain de longue date avec sa meilleure amie et qui ne l’a même pas découvert de leurs bouches. L’amour c’est bien, c’est beau mais c’est pour les naïfs car ca n’existe pas.

(c) braindamage.

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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Le souffle court, je courrais pour rejoindre les gradins de l’université, croisant les doigts comme toujours pour ne pas être en retard à un des entrainements. Il faut dire que même si je donne l’apparence d’être jolie, de sortir avec un sportif beau et intelligent et d’être bonne élève en plus de cheerleaders, je suis loin d’être une as en matière de ponctualité. C’est à peine si j’arrive à l’heure chaque matin, ou presque. Me remettant une mèche de cheveux derrière les oreilles, je fixai alors le terrain en quête des beaux parleurs joueurs de foot qui le peuplaient d’ordinaire. Personne, bizarre. D’un seul coup d’œil je connus l’heure grâce à la dernière montre que mon père m’avait acheté, faute de ne pas avoir suivi le championnat de cheerlarding l’année dernière. J’étais en avance, ce n’était pas une blague mais la réalité, j’étais arrivé environ une heure trop tôt. C’est fou comme parfois on peut se surprendre et faire des efforts pensais-je automatiquement. Le côté pas ponctuel pour un sous m’avait directement était livré avec les gènes de mon père. Il avait beau être un professeur très respecté, il n’en restait pas oins l’imponctuel jeune homme que ma mère avait rencontré. Ce côté avait aussi charmé tout ceux qui me connaissaient, pour la simple et bonne raison que ca me donnait un point ou je n’étais pas parfaite. Au lieu de rester bêtement sur le terrain, je me décidai à rejoindre les gradins ou on pouvait toujours voir des couples cachés faisant leurs petites affaires. Moi, quand j’étais là, je n’y prêtais pas vraiment attention. Mon ipod recouvrait en général leur bruit et dès que l’entrainement commencé, ils partaient tranquillement. Je sortis donc mon ipod avant de m’apercevoir qu’il n’avait plus de batterie. Qu’allais-je faire sans batterie ? Dans un dernier espoir, je sortis de ma poche mon portable et envoya un sms à mon joueur de foot préféré. Je pouvais toujours espérer le voir arriver pour me sauver de ce couple gênant mais au lieu de ça, j’entendis cette sonnerie familière à quelque mètre de moi, en dessous. Instantanément, je baissai la tête pour en avoir le cœur nette. Il était là, c’était lui. Lui et une silhouette que je reconnaissais bien pour partager notre appartement ensemble. Je sentis mes larmes couler, ma tête basculé mais je devais être forte. Je pris mon sac, descendis les marches une à une, passas derrière les gradins, séchas mes joues et tendis ma main pour attraper la chevelure de cette pouffiasse. La décollant de mon copain, j’eus le plaisir de le voir choquer, de les voir surpris. « J’espère que vous serez heureux, ce n’est pas la peine de m’attendre à l’entrainement, toi et ton équipe vous pouvez aller vous faire foutre. ». Respirant profondément, je jetai le blazer de l’équipe dont mon ex meilleure amie était la capitaine. J’étais à présent seule, brisée et désespérée d’abandonner ce que j’aimais faire. Et le pompon dans l’histoire c’est qu’apparemment tout le monde savait déjà leurs ébats à croire que mon manque de ponctualité était la seule chose qui faisait de moi une fucked maintenant.