FAKE TALES OF SAN FRANCISCO.
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 sorry for .. that FEAT ALESSANDRA

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MessageSujet: sorry for .. that FEAT ALESSANDRA   sorry for .. that FEAT ALESSANDRA EmptyMar 4 Mai - 20:23

Je n'étais pas homme à discothèques. Non, je n'étais pas rentré dans un de ces établissements depuis la mort de mon frère autiste, et je ne pensais pas pouvoir y re aller. C'était l'endroit des fuckers, pas des fucked. Mais comment s'amuser un samedi soir si ce n'est en boite, avec de la musique et des consommations à gogo ? Je vous le demande. Ainsi, je restais sur mon lit, à me demander si je devais y aller ou pas. En tout cas, il fallait absolument que je sorte d'ici. J'étais à la maison familiale pour le week end et je pouvais vous dire que c'était des affaires sérieuses. J'entendais des assiettes se briser sur les murs, des querelles à n'en plus finir, des cris .. Tout ça avait commencé après la mort d'Alex. On dit que les couples ne survivent pas à la mort d'un de leurs enfants, eh bien j'étais tout à fait d'accord. Oh non, mes parents n'étaient même pas en instance de divorce, ils ne faisaient que se bagarrer toute la journée pour tout et pour rien et ne pouvaient plus se voir. J'avais d'ailleurs été étonné qu'ils aient deux chambres séparées. Cela me faisait de la peine bien entendu, ils étaient mes parents et ils devaient s'aimer pour la vie et au delà, mais je me rendais compte que la réalité était vraiment beaucoup moins agréable que ce qu'elle laissait voir. L'exemple des fuckers, par exemple, qui semblaient ne pas comprendre qu'être quelqu'un de bien, ce n'était pas rabaisser les autres constamment ou faire des blagues sur leur dos. Je faisais partie de ces gens là, et cela ne faisait qu'augmenter avec le temps. Je trouvais de plus en plus de grenouilles dans mon sac de cours, ou mes livres déchirés, ce qui était plus des gamineries qu'autre chose. Je me demandais comment ils trouvaient le temps de faire toutes ces choses, pour élaborer leurs plans machiavéliques, alors qu'ils avaient une vie sociale et scolaire. Quant à moi .. Eh bien, si l'on excluait les fuckers, je m'entendais plutôt bien avec les gens et avais mon petit cercle d'amis. Je n'étais pas méchant et j'étais tolérant, ce qui facilitait drôlement la chose.

Finalement je me levais de mon lit et, étant resté en pyjama toute la journée à lire, je me décidais à aller me faire beau dans la salle de bains. Beau était beaucoup dire car je n'étais pas de ceux qui arrivaient à juger leur propre apparence physique, souvent à tord. Je disais juste que je ne savais pas. Une douche relaxante; l'eau chaude coulant sur mes membres me revigorant, et je passais à la partie qui allait le plus vite. Trouver une coupe, me raser près, et aller au dressing choisir mes habits. Mes cheveux ? Trop courts pour que je ne m'attaque à quelque folie capillaire. Me raser, ça allait tout seul, et choisir mes habits c'était un peu plus compliqué. J'optais pour une chemise et un jean, avec des baskets, ce qui me donnait un look un peu décontracté. Si Alex m'avait vu, il aurait surement été impressionné de voir son grand frère aussi beau. Mais il n'était plus là, pour le malheur de tous. Il était peut-être autiste mais cela n'avait jamais altéré mon amour pour lui, et j'étais sur que mes parents pensaient la même chose. La tête pleine de pensées négatives, je sortais dans la rue et pris les transports en commun pour me rendre à la discothèque, où la plupart des gens devaient se rendre en limousine ou je ne savais pas quoi. Il y allait avoir beaucoup plus de fuckers que de fucked, mais je m'en fichais bien. Après tout fuir était un acte de lâcheté et je ne voulais pas avoir l'air de ça.

J'arrivais rapidement, et passais en montrant ma carte d'identité parfaitement. Eh oui, à 21 ans dans ce pays, je pouvais tout faire, ou presque. En tout cas, j'étais un adulte, pour sûr. La musique était affreusement forte et la salle était remplie de gens divers et d'autres, ce qui ne me donnait pas envie d'aller vers le dance floor tout de suite. Je prenais un tabouret et m'adossais au bar, commandant une chope de bière qui n'allait pas tellement me saouler. Je n'avais pas assez d'argent pour les alcools de riches mais bon, ce n'était pas tellement grave. Après un moment passé à observer les gens aller et venir, je sentais quelqu'un qui s'asseyait à côté de moi et dont le parfum m'était familier. N'osant tourner la tête tout de suite, je restais concentré sur ma boisson, avant de tourner la tête et d'apercevoir .. Alessandra. « Tiens donc ! » Heureusement qu'il faisait chaud dans la salle et que mon visage était déjà un peu rougi, car elle ne pouvait pas distinguer ma gêne. Mon coeur commença à s'emballer, je ne pouvais pas résister au charme de cette demoiselle. Son chant me revenait en tête et je repris une gorgée de bière, ce qui était une très mauvaise idée. Je m'étouffais, sous l'émotion, laissais tomber la chope qui exposa par terre, et rejetais le liquide qui se trouvait dans ma gorge sur les habits d'Aless. Ce n'était pas mon jour. « Je suis absolument désolé, je .. » Je ne savait que dire d'autre. Quelle honte.
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MessageSujet: Re: sorry for .. that FEAT ALESSANDRA   sorry for .. that FEAT ALESSANDRA EmptyMar 4 Mai - 23:22

« On fait quoi ce soir ? » me demande Jill. Je relève légèrement la tête, ne sachant pas trop quoi répondre. « Tout dépend de l’ambiance, mais je dirais qu’on peut aller faire un tour au Rent Party, qu’est-ce que t’en dis ? » Elle sourit et adhère. C’est rare que je sympathise avec quelqu’un rien que pour sympathiser. D’habitude, j’ai toujours un leitmotiv derrière la tête, et même si ça ne paraît pas, je ne suis pas vraiment le genre de fille qui se mêle à n’importe quelle foule. Prenons par exemple les fucked… Je les hais, et il n’y a aucune chance que je me mêle à eux un jour ou l’autre. Dans la vie, papa m’a toujours dit que c’était ainsi : on baise ou on se fait baiser, c’est aussi simple. Eh bien, tant pis pour eux, moi je ne suis pas de ceux qui se laissent faire par la vie par pure paresse de faire quelque chose et d’oser élever ma voix pour prouver mon point de vue. Je déteste me faire donner des ordres, et je ne peux pas supporter la contradiction. Rares sont les personnes qui me connaissent vraiment, mais celles que je laisse m’approcher ont le don de me faire revenir sur Terre quand je m’emporte un peu trop. Jillian en fait partie, parce que… je ne sais pas, elle est une fille bien, de mon point de vue, et c’est une fucker. Qu’est-ce que je peux les aimer, ces gens. Ils me font penser à moi en moins pire, et qui n’aime pas pouvoir regarder les gens de sa société et dire qu’il ou elle n’est pas fier/fière de ce qu’il/elle voit ? Je ne sais pas comment expliquer le sentiment par contre, c’est juste beau, et bien. Bien de sentir qu’on n’est pas la seule personne à être comme on est, et que les autres peuvent facilement comprendre les drames qui arrivent dans la vie de tous les jours. M’enfin… Je suis presqu’entrain de philosopher, et pourtant la philosophie est une matière que je hais, comme la moitié de cette population. « J’vais chez moi, je me prépare, et j’reviens te chercher. » « Ça me va. » Elle file rapidement, saluant mes parents avant de partir. Je descends en bas et appelle Milène pour qu’elle vienne m’aider... Même si ça ne paraît pas souvent – pour ne pas dire jamais – j’apprécie énormément Milène, et tous les services qu’elle me rend. Elle est toujours là quand j’ai besoin d’elle et ce depuis que je suis toute petite. Elle doit sûrement être la seule personne qui me connaît par cœur dans ce bas monde, bien mieux que mes propres parents, c’est pour dire, pourtant je ne manque pas d’être proche d’eux. « Où vas-tu ce soir, ma princesse ? » Je sursaute, me retourne brusquement et affiche un sourire anodin, la routine. « Nulle part, papa. Seulement dans une petite fête avec Jill. » Il croise les bars et fronce les sourcils. « Je te fais confiance, tu connais les règles… » Même à 21 ans j’ai encore des règles à suivre. Je ne sais pas combien de temps tout ça va perdurer, surtout parce que j’aimerais bien pouvoir arrêter de mentir à mon père et briser l’image de petite fille fragile qu’il a de moi depuis toujours. « Oui papa, je connais les règles. » Il s’approche, dépose un baiser sur mon front et s’éloigne. Il va rejoindre maman, parce qu’ils ont des choses à se dire. Évidemment, je ne suis jamais au courant de rien, à quoi servirait-il que je m’inquiète pour l’économie familiale quand ce n’est même pas encore à mon tour de la gérer ?

Je remonte dans ma chambre, me prépare plus rapidement que prévu, ayant perdu trop de temps dans mes pensées et à traînasser avec Milène. Jill m’envoie un texto pour me dire qu’elle arrive dans une quinzaine de minutes. Je lisse donc rapidement mes cheveux. Avec ma nouvelle coupe, je ne peux pas toujours faire ce que je veux, contrairement à avant, donc je les laisse me tomber sur les épaules et le dos. Une robe moulante avec quelques motifs, couleur gris-mauve dégradé, des talons et un petit sac à main gris argenté. Je suis prête, je descends donc en bas pour retrouver Jill. « T’es magnifique comme ça. » « Comme toujours. » Elle rit furtivement et on embarque dans sa voiture. le Rent Party n’est vraiment pas loin de chez moi, sauf que faire le chemin en talons aiguille ne me tente aucunement… Ce soir, comme toutes les autres fois où Jill et moi on va en boîte, elle conduit pour aller, et je conduis pour retourner. Elle est toujours celle qui se déchaîne le plus, et sachant que mon père surveille parfois encore mes faits et gestes, je n’ai pas le choix de me modérer. Elle revient toujours chercher sa voiture le lendemain, en transport en commun. Je me demande comment elle fait pour monter dans ça, je trouve ça carrément dégueulasse. M’enfin, on entre dans la boîte, Jill repère déjà quelqu’un qu’elle connaît, alors elle me dit qu’on va se retrouver plus tard. On a nos portables, et c’est notre manière de communiquer. J’aperçois le bar, et je m’y dirige rapidement, évitant tous les mecs sur mon chemin qui essaient de m’arrêter, sûrement pour me demander mon numéro. Ne portant pas attention à qui se trouve à mes alentours, je m’assois sur le tabouret, croise les jambes et commande une boisson, trop chère, bien sûr. Mais ici, c’est toujours comme ça. « Tiens donc ! » Non, impossible. Ça ne peut pas être… « Zachariah… et moi qui croyais que tu savais pas ce que c’était une sortie… » Un moment de silence s’impose. Je vaque à mes occupations – envoyer des textos à des connaissances pour qu’ils se ramènent, histoire qu’on s’amuse un peu – sans que je ne comprenne vraiment ce qui a eu le temps de se passer en ce cours laps de temps. La chope de bière de Zachariah tombe parterre, se brise, et je me retrouve aspergée de ce liquide dégueulasse. « Putain, mais… » Le barman me sert finalement ma boisson. « Je suis absolument désolé, je… » C’est tout ce qu’il trouve à dire, qu’il est désolé ? Je prends ma boisson et la lui renverse dessus, sans faire exprès, bien sûr. « Oups. » Pas moi.
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MessageSujet: Re: sorry for .. that FEAT ALESSANDRA   sorry for .. that FEAT ALESSANDRA EmptyMer 5 Mai - 17:18

Je ne savais combien de verres j'avais pris à cet instant précis. Je n'étais surement pas saoul, ou en tout cas j'essayais de m'en persuader, mais rien n'était plus incertain. Je commençais à m'abrutir devant le comptoir et j'avais même pleuré en parlant au barman, rien de plus pathétique ne pouvait jamais m'arriver. Je pensais à mon frère, qu'il initierait à la boisson s'il était encore en vie. Si seulement .. Si seulement il avait fait plus attention ce jour là, sa vie serait complètement différente. Il y avait seulement un point qu'il aurait regretté, ce serait d'être resté avec ces idiots de fuckers. Il serait devenu le robin des bois des fucked et se vengerait de tous ceux qui avaient fait du mal à ceux-ci. C'était ce qu'il essayait de faire en ce moment mais il fallait le dire, ce n'était pas très concluant. Il avait réussi à récupérer un jus de fruit volé et ça s'arrêtait à là, autant dire qu'il était complètement nul dans ce rôle et qu'il devrait sérieusement penser à changer d'idée de futur. C'était en ruminant toutes ces choses qu'Alessandra s'assit à côté de moi, et que je l'aperçus. Qu'est-ce qu'elle était belle, je ne voyais personne qui l'égalait dans cette matière. Et ce n'était pas à cause de son maquillage ou de sa coiffure, non, son visage était tout simplement adorable et j'aurais bien voulu embrasser ce nez un peu trop proéminent qui faisait malgré tout son charme. Tout faisait son charme de toute façon chez elle. De son sourire à son air énervé, de son front à ses doigts de pied, de la tessiture de sa voix parlée et de sa voix chantée .. Ah, elle chantait si bien aussi. Je me sentais déjà transporté dans l'amphithéâtre où j'avais entendu pour la première fois sa voix angélique, et où je l'avais rencontré pour la première fois. Il ne fallait pas que je me leure, cela avait été le coup de foudre, ou quelque chose qui s'en rapprochait. Elle ne semblait pas partager mon avis, ou en tout cas pas explicitement, et de toute façon, je ne lui avais jamais fait de grande déclaration à cause du groupe auquel elle appartenait. Les fuckers. Je ne pouvais pas pactiser avec l'ennemi, c'était comme une trahison, et j'étais donc amené à l'observer de loin. Parfois, nos regards se rencontraient et j'avais l'impression que nous avions une réelle connexion, mais peut-être que je me trompais totalement. Peut-être fallait-il que je me trouve une fille de mon groupe, gentille, pas prétentieuse et imbue d'elle même, une fille normale. Mais est-ce qu'elle aurait le même goût, la même saveur, la même texture que la friandise qu'était Alessandra ? J'en doutais. J'en doutais fortement.

« Zachariah… et moi qui croyais que tu savais pas ce que c’était une sortie… » C'était vrai que je passais le plus clair de mon temps dans ma chambre à étudier ou à parler avec mes amis. Je n'étais plus le garçon que j'étais au lycée, le plus populaire, le joueur de l'équipe de foot, celui qui avait toutes les filles dans ses bras s'il le voulait. Non, j'étais un nouveau zach, et celui-ci n'allait jamais en boite. J'en déduisait qu'elle était une habituée comme cela, sans réelle raison. Elle devait bien draguer des garçons quelque part .. Et penser à cela ne m'aidait pas du tout, puisque je devenais jaloux de mes imaginations. Il y eut un moment de silence assez pesant, durant lequel je réfléchissais à toute allure à comment engager la conversation, mais Alessandra semblait passionnée à propos de son portable. Lui même aimait bien l'utiliser de temps à autre mais n'en était pas du tout accro. Et puis vint le malheureux incident de la bière. J'étais sincèrement désolé, je le montrais comme je pouvais, mais apparemment, elle ne semblait pas savoir ce que faire exprès voulait dire. Quand elle eut reçu sa boisson, elle me la versa tout simplement sur la terre, et la sensation de glacé parcouru mon corps à vitesse éclair. J'étais gelé de la tête au pieds, mouillé par je ne savais quelle boisson, et j'enlevais de mes yeux les bouts de glaçon qui s'accrochaient. « Mais j'ai dit que j'étais désolé, je n'avais aucune intention de te blesser ou de te faire une blague, je ne vois pas où tout cela t'amène .. » Je fronçais les sourcils et demandais du papier essuie-tout au comptoir pour mon visage, et me levais de mon banc pour aller voir l'étendue des dégâts après avoir adressé une parole à son égard. « Très mature de ta part en tout cas ! » Je marmonnais quelques mots dans ma barbe inexistante et allais vers les toilettes. J'étais trempé, et je n'avais pas de vêtements de rechange, n'étant pas ce que l'on apportait forcément lors d'une fête. Je ressortais donc pour aller au bar et régler mes comptes avec Aless. Elle était toujours assise au même endroit sauf qu'elle était beaucoup plus sèche, sans que je sache comment elle avait réussi à faire ça. Je m'asseyais et ne commandais qu'une eau plate. Malgré ce qu'elle venait de faire, je ne pouvais m'empêcher de la trouver absolument resplendissante. « Tu es venue avec des amis ? » Je ne voyais pas comment faire la conversation autrement. « Si tous tes amis les fuckers se ramènent, ce n'est plus une simple douche que je me recevrai, et pourtant, je n'avais vraiment pas fait exprès. Comment peux-tu penser le contraire ? »
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