« Le préservatif est la pantoufle de verre de notre génération » | Leaveshynn

(c) sugarfall.

LEAVESHYNN ANALYS LANCASTER
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J'ai actuellement 23 ans, j'habite à San Francisco depuis 6 ans. Je suis mariée, étonnant non ? Oui je trouve aussi. Je suis né(e) le 14 Février 1987. Je fais des études de commerce et je suis gérante de l'entreprise familiale. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée,

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? Sans doute mon caractère. Oui il parait que je suis machiavélique ! Le pire c'est que je ne m'en suis jamais rendue compte. D'autres vous diront que je suis manipulatrice et hypocrite. Eux, ils n'ont pas tout a fait tort, mais pas tout a fait raison non plus. Je ne manipule pas mon monde, je fais simplement en sorte qu'il soit meilleur pour moi, bien entendu. Sûre de moi, je sais parfaitement comment agir pour me faire désirer. Vous savez, pas grand monde résiste à une petite blonde qui ressemble à un ange.
AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Non jamais. Après tout ce n'est pas parce que je suis blonde que je ne suis pas un minimum intelligente.
(question pour fuckers) MEPRISES-TU LES FUCKED ? Oui. Enfin ça dépend lesquels, mais la plupart ne sont que de pauvres imbéciles ignorants.
VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Et puis quoi encore ? Je tiens à ma réputation !

(c) Misery angel

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.

J'étais assise, à moitié nue, sur un lit. A coté de moi Jarod. Son doux visage encore endormi était là, à coté de moi. Qu'est ce qu'il faisait là ? Dans mon lit et nu qui plus est. Ce matin, ma mémoire me faisait défaut. Je ne me souvenais de rien. Si ce n'est de ma venue à Végas. Charmante ville soit dit en passant. Je me levais, essayant de ne pas réveiller Jarod, lentement j'attrapai un peignoir et direction la salle de bain. Face à moi, un miroir. Il ne faisais que refléter ce que j'étais devenue. Une cascade de cheveux blonds légèrement bouclés et ébouriffés m'entouraient le visage. J'avais encore les yeux cerner de noir et un espèce de tambour me résonnait dans le crâne. Rien de bien joyeux en somme. Avec la tête que j'avais, l'alcool devait sans doute y être pour quelque chose. Lorsque je revint près du lit Jarod dormait encore. Et dire que ça faisait quasiment trois ans qu'on ne s'était pas vu. Je me souvenais encore de notre rencontre. Même si je ne lui avais jamais dit, il avait été ma plus belle rencontre à San Franscisco. L'une des premières aussi. Je crois que sans lui, j'aurais trouver San Franscisco d'un ennui mortel. Une petite new yorkaise comme moi qui débarquait de l'autre coté du pays et seule qui plus est c'était pas commun. J'ai jamais vraiment su pourquoi Jarod était venu vers moi ce jour là. Bon c'est vrai j'avais l'air un peu perdue dans ce grand lycée, et lui il était venu comme si il avait senti que j'avais besoin d'aide. Même si sur le coup, je n'avais pas étais très agréable avec lui, il ne m'en a jamais voulu. Au contraire on aurait même dit que ça lui plaisait que je lui tienne tête. Avec lui à mes cotés, l'année passa à une vitesse incroyable. On était devenus inséparables. En l'espace de quelques mois il était devenu mon confident, mon meilleur ami, le frère que je n'avais jamais eu. Seulement voilà, les années lycées pour lui c'était terminé. Il allait partir à Yale, sans moi. C'est quand ces moments là que je regrettais d'être plus jeune que lui. Il me restait encore une année au lycée et sans lui ça risquait d'être plus que dur. Je mentirais si je disais qu'il n'allait pas me manquer. C'est vrai quoi. Il était devenu si important pour moi que j'avais même du mal à m'imaginer seule, sans lui.

(c) Stace

Dis moi qu’tu m’aimes, dis moi juste que tu m’aimes parce que moi j’oserais jamais te le dire la première,

Et puis un soir tout a changer entre nous. Le soir là, je m'en souviendrais toute ma vie. Le bal de fin d'année était quelque chose a quoi je tenais vraiment. Et qui de mieux que Jarod pour m'accompagner ? Je n'avais pas pu refuser son invitation. En même temps, ce bal avec lui, c'était comme un rêve qui se réalisait. Mieux que les soirées chez des amis ou en boîte. Et c'était ce jour là, que j'avais choisi pour enfin lui dire ce que j'avais sur le coeur. ça faisais un an qu'il était entré dans ma vie, un an pendant lequel je n'ai jamais osé lui dire ce que je ressentais vraiment pour lui. Et pourtant ce soir là, quelque chose a fait que je me suis décidé à tout lui dire. Peut être parce que j'avais trop peur de le prendre, qu'il trouve une autre petite blonde a embêter à Yale et qu'il m'oublie. Pourquoi mon cœur battait de cette façon. Pourquoi j’avais envie de l’embrasser. Pourquoi je le voulais toujours à côté de moi. Toutes ces questions me poussèrent à lui dire ces quelques mots, ce « Je t'aime » auquel j'espérais qu'il réponde par un baiser ou toute autre chose me prouvant que c'était réciproque. Il mis du temps, avant de réagir, comme si aucune fille ne lui avait dit ces mots. Je me souviens m'être énervée même parce que monsieur m'avais dit un simple « merci ». Comme si c'était une réponse ça! Mais la vrai réponse était venue quelques minutes après, ce baiser, son baiser que j'attendais depuis si longtemps !

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.

Et c'est ce qui est arrivé. Pendant un long mois j'ai cru à notre amour, qu'il était l'homme de ma vie celui avec qui je me marierais, avec qui j'aurais des enfants, un chien et une maison. Mais non. Tout c'est écroulé ce soir là. Je m'en souviens comme si c'était hier, pourtant c'était il y a déjà trois ans. Cette soirée, nous n'aurions jamais du y aller, jamais j'aurais du boire autant que je l'ai fait. Je m'en veux tellement. J'aurais du rester auprès de Jarod, plutôt que d'aller voir ailleurs. Mais j'avais tellement bu, je ne répondais plus de mes actes. Je ne me souviens de rien de cette soirée si ce n'est la colère de Jarod quand il m'a vu dans le même lit qu'un de ses amis, et ce couteau qu'il planta dans cet ami en question. La mort de ce garçon me traine encore dans l'esprit. Tout est de ma faute. Ce triste souvenir, les paroles de Jarod ensuite « Pars maintenant Leave', tu n'as plus rien a faire ici » C'était les derniers mots venant de lui. Plus un seul coup de fil, ni un sms, ni même un mail. Rien. C'était peut être mieux ainsi. Je choisi alors de m'éloigner un peu de tout ça. Rentrer à New York quelques temps pour me changer les idées.

Malheureusement, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille

Je n'avais pas l'intention de revenir à San Franscisco, jusqu'au jour où je n'eus pas le choix. L'avion de mes parents venait de s'écraser en mer. Bien entendu, il n'y avait aucun survivants. Et comme on me l'avait fait bien comprendre il fallait quelqu'un pour s'occuper de l'héritage et de l'entreprise qui plus est. Je n'eus même pas le temps de faire mon deuil que je me retrouvais là, à San Franscisco dans l'un des hôtels privés de mes parents à gérer une entreprise qui m'étais jusqu'à lors étrangère. Bizarrement j'avais besoin de parler de tout ça a quelqu'un. Jarod aurait sans doute été la personne idéale, mais je n'avais aucune idée de ce qu'il était devenu. C'est pourquoi je décidai de m'inscrire sur un site de tchat. On sait jamais, on tombe parfois sur des personnes normales non ?! En tout cas moi j'ai eu cette chance. J'ai rencontré un charmant jeune homme, Dark Vador. Son pseudo me faisais rire, il me faisait penser aux après midi et soirées où avec Jarod on regardait Star Wars avec notre paquet de pop corn et une bouteille de coca. Je lui avais parlé de tout, mes récents problèmes avec ma famille qui me pensait incapable d'être à la tête d'une si grande entreprise, de mes problèmes de coeur 'fin bref de tout. Aussi, je fut très contente quand il me proposa de venir à Végas pour qu'on se rencontre. Seulement voilà, je ne me souviens que de mon voyage et de mon arrivée à Végas. Depuis plus rien jusqu'à ce matin, ou je compris que Jarod était Dark Vador. Je m'en voulais de ne pas l'avoir reconnu plus tôt à travers les mots qu'il employaient. Mais je compris qu'on s'était mariés aussi.