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 « Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.»

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Raphaël C. Fitzgerald

Raphaël C. Fitzgerald


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MessageSujet: « Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.»   « Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.» EmptyJeu 24 Juin - 23:44

« Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.» R06p0h « Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.» 2lt50nr
« Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.» 2gwyq95 « Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature avec un masque.» 2e49j4z
© mymz & lj


La vie réserve pas mal de surprise généralement & le plus étrange c'est quand toutes ces choses vous arrivent d'un seul coup, sans prévenir. Alors on rencontre la fille qu'on aime, elle est avec quelqu'un d'autre. On se lâche & frappe le dit petit ami en question, étrangement cela se produit sur son lieu de travail ce qui fait qu'on se fait virer. Puis pour couronner le tout, il faut évidemment que ce soit cet argent qui nous permettait de garder l'appartement que l'on venait tout juste d'avoir. Bien sûr la vie pourrait être largement pire, il y a toujours plus grave, seulement parfois, certaines choses reste énervantes. Soupirant longuement, je souris poliment à la serveuse du café qui venait de m'apporter mon café, non ce n'était réellement pas le moment de m'apitoyer sur mon sort, de toute façon je trouverais bien un moyen de m'en sortir. La preuve, j'avais déjà un nouvel appartement, bon ok c'est juste parce que Virgile a eu pitié de moi & qu'il a bien voulu qu'on soit colocataire mais, c'est toujours ça, il reste plus qu'à trouver le boulot pour payer les factures à la fin du mois & surtout pour continuer les études. Tant pis, la vie est certes courte mais, ce n'est pas en cinq minutes que mon avenir se verra tout tracé. Mettant juste de quoi payer le café sur la table, je pris le gobelet en plastique, attrapais mon sac & sortais de cet endroit. C'était une belle journée du mois de juin, très belle journée même, je déposais alors mes lunettes de soleil sur le nez bien décidé à profiter de cette journée. Je détachais rapidement mon vélo & l'enfourchais après avoir calé mon gobelet -oui s'il pouvait éviter de me tomber dessus ce n'était pas plus mal-. Observant la ville, je me baladais tranquillement, avalant de temps à autre une gorgée de café, cela faisait plus de trois semaines que j'étais ici & je n'avais toujours pas revu certains endroits comme le quartier de mon enfance, mon école primaire, tellement de chose c'était passé depuis ce temps là mais, il semblait que rien n'avait bougé comme si le temps n'avait pas d'impact sur les lieux.

Mes yeux se baladaient d'arbres en arbres, de personnes en personnes, j'observais tout jusqu'au gamin qui se penchait près de l'eau pour déposer son bateau dessus avant de s'amuser à le faire foncer sur les oiseaux alors que ses parents le grondaient lui disant que cela ne se faisait pas. Il y avait également les couples de retraités qui sortaient à cause du beau temps & puis les couples … Ceux heureux d'être ensemble & ici tout simplement parce qu'ils sont deux. Un sourire apparu sur mon visage alors que je croisais mes jambes sur le banc, puis attrapant mon sac restait par terre j'en sortis mon cahier de dessin ainsi que la trousse où se trouvait tous mes crayons. L'envie de dessiner ses traits était revenue encore une fois, il n'y avait pratiquement que des dessins d'elle dedans, parfois celui d'un paysage splendide mais, cela restait moindre comparé aux nombres de dessins de Rusty. Virgile, a chaque fois qu'il voyait ce cahier, se moquait de moi sans aucune gêne, ne cessant de me répéter le même discours : « si elle t'obsède autant qu'est-ce que tu attends pour passer à l'action ? » Oh & puis Virgile pense ce qu'il veut de toute façon, on s'en fout royalement. Sur un air de she is love de Oasis je recommençais à dessiner là où je m'étais arrêté la dernière fois. Le rire des enfants étaient encore audibles, de même que les cris d'un groupe d'adolescent qui jouait au football américain, cela faisait du bien, se laisser bercer par la musique & par les bruits extérieurs comme on se laissait bercé quand on était petit par notre mère. Seul la caféine qui se trouvait dans mon sang m'empêchait de m'allonger sur le banc & de faire une petite sieste au milieu de ce magnifique parc. Finalement j'abandonnais tous ces projets quand je vis une jeune femme se rapprocher de moi à un pas rapide, scrutant son visage au loin j'essayais tant bien que mal de deviner qui était cette parfaite inconnue. Je perdis cependant mon sourire en reconnaissant Jaz', étrange non ? Surtout quand on sait que la jeune femme est plus que charmante. Non cependant, je me sentais toujours mal à l'aise à un moment où à un autre de la conversation avec elle, étrangement elle finissait toujours par me draguer comme pour se prouver quelque chose & ce malgré mes nombreux refus. Partir alors qu'elle se trouvait désormais à quelques mètres de moi ? C'était pathétique, je déposais mon cahier sur le banc & la prit dans mes bras quand elle fut à ma hauteur pour lui souhaiter la bienvenue. « Salut Jaz'. Ca va ? » Un petit sourire reprit sa place sur mon visage alors que je m'asseyais sur le banc, attendant qu'elle fasse de même.
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