ALBANE ♦ better than god (à) : finish

(c) GREENapple

ALBANE SCADARIO-PARKER
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J'ai actuellement vingt quatre ans, j'habite à San Francisco depuis huit années. Je suis célibataire. Je suis né(e) le seize juillet mille neuf cent quatre vingt six. Je fais des études de marketing. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : pauvre

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QU'EST-CE QUI A FAIT, DANS TA VIE, QUE TU SOIS UN FUCKER OU UN FUCKED ? RIEN, je suis né Fucker et je l'assume complètement. Bien évidemment plus jeune je ne faisais que des bisous aux filles pour finalement à l'adolescence toutes les sauter. Ne me regarder pas comme ça. Même ma mère l'a deviné que je deviendrais ce genre de type à la minute où je suis sorti de son utérus. Et elle a pas eu tord. Et puis avec un père violant et une mère alcoolique, que croyez-vous que j'allais devenir ? L'élève modèle qui ramène des bonnes notes ? Et bien non, moi ce que je ramenais c'était des gonzesses. AS-TU DEJA ETE DE L'AUTRE COTE ? Vous avez bien regarder ma tête ? Non parce que là je suis mort de dire. Moi ? Avoir déjà été de l'autre côté ? Mais voyons rien qu'en me voyant on le devine. JAMAIS DE MA LIFE. J'ai une tête de fucker alors qu'est ce que j'aurais été faire chez les fucked, hein ? Même si j'ai le compte en banque d'un fucked, jamais je n'ai été réellement un ou le deviendrait. MEPRISES-TU LES FUCKED ? Alors là pas du TOUS. Je les trouve mignon, ils sont si niais et attendrissant. Surtout les femmes. Si vous voyez la tête qu'elles font lorsqu'elles se rendent compte qu'elles viennent de se faire larguer. C'est attendrissant. Alors comment les mépriser ? VIS-TU UNE HISTOIRE D'AMOUR A LA ROMEO&JULIET AVEC UNE PERSONNE DE L'AUTRE GROUPE ? Les histoires d'amour ce n'est pas mon truc. Que se soit avec les personnes de mon groupe et ceux de l'autre.

(c) REgina

CLOSE YOUR EYES, CLEAR YOUR HEART, CUT THE CORD
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« Mais qu'est ce que tu fous ? » « Je la protège, chose que j'aurais du faire depuis des années mais que ma corpulence de le permettait pas ! » «  Pousse toi de là gamin, tu as vu sur quel ton elle me parle ? » «  MAIS VA TE FAIRE F**** » « Mais regarde là tu vois bien qu'elle est complètement saoul !! » . Et là le coup partit. Le père venait de frapper son fils devant sa femme complètement à côté de la plaque et une enfant de onze ans. Le jeune garçon se releva et fixa du regard son père. Son comportement impulsif lui disait de cogner à son tour, mais la raison lui disait de renoncer, d'éviter un tel spectacle à sa jeune sœur. Il préféra la prendre par la main et l'emmener à l'étage. Il ferma à double tour la porte de sa chambre et l'installa sur le lit. Dans un tel moment de crise les mots ne suffisent plus. Il l'allongea sur le lit, lui remit une de ses mèches derrière l'oreille et avec un baiser sur le front, lui conseilla de se reposer. Les murs mal isolés par contre pouvaient laisser entendre la dispute qui battait son plein entre le couple. Sans oublier les coups fusés et les insultes. Et d'un coup le silence fit son apparition après un cri strident. Maïween sursauta. En un regard elle demanda ce qui venait de se passer. Se posant également la même question, Albane s'imagina le pire. Une porte claqua, sûrement son père qui sortit, et sans attendre le jeune garçon dévala les escaliers. Il y trouva sa mère gisant une légère flaque de sang. Par réflexe il prit le téléphone et appela les urgences. « Oui allô, venez vite, c'est ma mère, mon père vient de la frapper et, et je sais pas se qui c'est passé en tous cas elle est inconsciente ! Y a du sang partout, faites vite je vous en supplie ! ». Dès qu'il raccrocha il s'agenouilla à côté de sa mère. Elle était toujours vivante car son cœur battait encore, mais faiblement. Habituellement n'étant pas le genre à pleurer, quelques larmes perlaient malgré tous sur la joue du jeune garçon. En relevant la tête il put voir le visage apeuré de sa sœur qui se trouvait en haut de l'escalier. D'un air direct il cria. « RETOURNE DANS TA CHAMBRE !! ». Il était brute, et ça il le savait. Mais il ne voulait pas qu'elle assiste à un cet horrible spectacle. L'ambulance mit une vingtaine de minutes à venir, un temps trop long pour Albane qui commençait à perdre patience. Quand les médecins furent sur place il embarqua la pauvre femme en demandant des explications au jeune homme et en lui disant qu'elle se trouvait dans un état critique. Il essaya de leur donner le plus d'information avant de les voir partir en emmenant sa mère. Il remonta à l'étage, croisa sa sœur en larme, et la prit dans les bras. Et la serra fortement en la rassurant que tous allait s'arranger. Pures mensonges. Il la laissa quelque instant seule dans sa chambre et lui demanda de faire ses bagages en prenant le strict minimum. Quand-t-a lui il partit dans la salle de bain. Il avait du sang partout sur ses vêtements et ses mains. Il prit alors une douche froide avant de se changer et de faire à son tour ses bagages. Il prit quelques vêtements, de l'argent, de quoi manger et c'est main dans la main qu'il sortit de la modeste demeure dans laquelle il a grandi. Le jeune frère et sa sœur passèrent à l'hôpital. Et le verdict tomba. « Je suis désolé monsieur, nous avons fais tous notre possible ! ». C'est avec un certain dégoût et une haine que le jeune homme quitta l'hôpital, sa jeune sœur dans les bras. Elle avait se regard, se regard d'incompréhension et d'inquiétude. En la serrant fort dans ses bras il pensait la rassurer, mais cela se lisait sur son visage qu'elle ne comprenait rien. Il la déposa à l'arrière de sa vieille voiture, prit place dans le siège du conducteur et après un long soupire démarra le moteur. Il regarda une dernière fois la ville de son enfance, le bronx dans lequel il a vécu et roula. Il roula vers une vie qu'il espérait meilleur. Mais comment à seize ans on peut savoir comment va se passer l'avenir ? Sans Francisco nous le dira.